Par Valéry Diaz Vasquez
Ana Claudia Huamanchumo Bazán est une jeune pâtissière de Trujillo qui a étudié à la prestigieuse école Lenôtre à Paris, France. Récemment, la chaîne internationale TF1 a fait de nombreux reportages sur lui. Elle est fière de la grande renommée et du prestige de la cuisine péruvienne dans d’autres parties du monde.
Avant de partir en France pour se spécialiser dans la confiserie, Ana Claudia a étudié à université de suffolk, dans la ville américaine de Boston. Elle a mis fin à sa carrière d’économiste d’entreprise et d’entrepreneure en 2020.
Son parcours professionnel était pratiquement tracé. Cependant, le destin lui avait préparé un autre objet.
« Quand j’ai déménagé pour la première fois à Boston, je devais devenir une personne indépendante dans tous les sens du terme. Avoir ma propre cuisine m’a encouragé à expérimenter et à créer avec de la nourriture », explique Ana Claudia lorsqu’elle partage les raisons qui l’ont motivée à s’aventurer dans le domaine de la pâtisserie.
Il nous raconte que ses premiers détracteurs furent ses amis, à qui il vendit ses créations. Son histoire avec les sucreries et autres délices semblait compréhensible car elle était précédée d’un héritage familial : un restaurant familial avec plusieurs emplacements dans la ville de Trujillo.
le coeur de la cuisine
Ana Claudia avoue que malgré son expérience à Boston, déménager en France a été difficile pour elle et un processus d’introspection très intense, notamment parce qu’elle était seule.
« Cela m’a permis de me connaître, m’a permis de grandir et de me développer plus rapidement », ajoute-t-il.
Sa plus grande motivation, dit-il, était de pouvoir tout apprendre sur le monde de la confiserie. En France, il a pu rencontrer des références dans son domaine qui lui ont servi d’inspiration.
« Lors de mon séjour en France, j’ai non seulement appris à préparer un plat, mais tout ce qui va avec. Être au cœur de la cuisine m’a fait rencontrer et m’entourer de personnes passionnées et importantes », révèle-t-il avec des émotions à fleur de peau.
Fier pour le Pérou
Et ce sentiment de fierté grandit lorsqu’elle se souvient de la réaction qu’elle a suscitée chez les chefs français lorsqu’elle a dit qu’elle était péruvienne. Tout le monde a mentionné le grand réputation gastronomique de notre pays. Ils ont complété la saveur péruvienne. « Une émotion, une fierté totale d’entendre ça hors de son pays d’origine », souligne-t-il.
Dans son cœur, il est reconnaissant que le Pérou soit un pays avec une grande biodiversité.
Cela lui a donné l’opportunité de créer des desserts avec des intrants et des fruits tels que la lucuma, la grenade et l’aguaymanto.
Ana Claudia nous confie qu’ils ont été très bien accueillis par les invités au pays de la Tour Eiffel.
« C’était une façon pour moi de partager un peu de ma culture et de mes goûts péruviens à Paris », dit-elle fièrement.
Sa passion et sa ténacité l’ont amenée à travailler à Paris Restaurant Jules Vernes, situé directement dans la Tour Eiffel et récompensé d’une étoile Michelin. Il est dirigé par Frédéric Anton, le grand chef MOF Meilleur Ouvrier de Franc, le plus haut diplôme que seuls les chefs français décernent.
C’est un privilège d’avoir appris des meilleurs chefs, mais cela signifie aussi beaucoup de responsabilité et de discipline.
doux avenir
Ana Claudia a reçu une offre pour travailler chez l’un des chefs pâtissiers les plus célèbres au monde. De plus, son talent a retenu l’attention de la presse française : la chaîne internationale TF1 a diffusé un reportage dont notre compatriote est l’un des protagonistes.
Et si vous avez besoin de citer vos références en cuisine péruvienne, n’hésitez pas une seconde à le mentionner Virgilio Martínez, Jaime Pesaque et Pía Leon. Tous et leurs histoires qui les portent au premier plan de la gastronomie sont leurs miroirs et la construction de leur avenir.
Pour le moment, elle se concentre uniquement sur la cuisine et l’un de ses objectifs est de développer l’entreprise familiale. De même, elle affirme avoir à cœur de conserver son métier de pâtissière et de l’améliorer au point d’apporter une valeur ajoutée par rapport à ses autres collègues.
« La cuisine a toujours été ma passion, alors j’essaie toujours de surprendre les gens avec ce que je peux préparer », dit-il.
Enfin, Ana Claudia souligne qu’une partie de son succès est due au Pérou, puisqu’il lui a fourni toute la biodiversité à imprégner dans n’importe quel plat ou dessert qu’elle crée.
La gastronomie est une caractéristique indubitable de notre riche culture, dit-il.
Plus dans les Andes
« Ce voyage a été très épuisant, mais je n’arrêterai pas de me battre pour mes rêves », nous dit Analucía Beltrán, combinant les années où elle a travaillé sur des navires de croisière avec son grand cadeau : propriétaire d’une marque de diamant durable au Canada. https://t.co/QEQOxaEEL3
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— Agence andine (@Agencia_Andina) 9 mars 2023
(FIN) VDV/RES
Publié: 16/03/2023
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