Eroski, le premier supermarché à annoncer une sortie après l’accord en France pour « faciliter l’épargne ».

Eroski a annoncé ce mardi que la société lancera le lundi 13 mars sa campagne commerciale « Cesta que enamorar », qui sera activée ce mois-ci et fait partie de son engagement à « faciliter l’épargne des consommateurs ».

Comme indiqué par la coopérative basque de vente, les détails seront présentés par le directeur commercial d’Eroski, Béatrice Santoset le directeur des communications et de la marque d’Eroski, Ainhoa ​​Oyarbide.

Selon des sources d’Eroski, le panier annoncé contient « tout le nécessaire pour une alimentation complète et équilibrée, y compris des produits frais ».

L’annonce intervient après que le gouvernement saluer l’accord anti-inflation entre l’exécutif français et la distributionles supermarchés proposant une gamme de produits de leur choix à des prix réduits grâce à la réduction de leurs marges.

Cependant, l’entreprise nie qu’il s’agisse d’une réaction au mouvement en France : « Nous avons travaillé sur cette politique commerciale pendant des mois et Nous avons même un spot enregistréEt ça ne se fait pas en un jour. »

Calviño défend que les avantages sont transparents

C’est ce qu’a indiqué la première vice-présidente du gouvernement, Nadia Calviño, ce mardi « Tous les éléments qui montrent la transparence sont positifs » concernant une éventuelle publication du Marges bénéficiaires des sociétés de distribution en Espagne.

Cela a été déclaré lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres. Calviño a indiqué avoir « renforcé » les observatoires disponibles au ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation pour « suivre de plus près » les mesures approuvées par l’exécutif, qui « ont encore un long chemin à parcourir ». « ayant déjà un effet ».

Le ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, Luis Planas, a souligné ce lundi que l’exécutif « un commentaire positif» de l’accord annoncé par le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, expliquant par rapport à son application en Espagne que la distribution « est un secteur mature et compétitif, parfaitement capable de mener des initiatives similaires ».

Planas a noté qu’en tout état de cause, une mesure comme celle de la France « doit toujours se faire dans le respect la loi de la chaîne et sans préjudice de la branche ni des producteurs primaires. » « J’espère que tout le monde fera de son mieux pour obtenir les prix les plus raisonnables et les plus bas pour les familles », a-t-il ajouté.

Le deuxième vice-président et ministre du travail et de l’économie sociale, Yolanda Diaz, a défendu que l’accord montre qu' »il est possible » et « tout à fait légal » d’entreprendre ce type d’action en Espagne. Par ailleurs, il a exprimé sa satisfaction, soulignant que depuis l’été dernier il avait affirmé que « ce n’est pas seulement possible » mais « essentiel ».

Après l’échec de la tentative de Díaz de s’entendre avec le distributeur pour constituer un panier de produits de base à prix plafonnés, seul Carrefour, le principal distributeur en France, lancé un panier de base de 30 produits à 30 euros entre le 12 septembre et le 8 janvier. Les produits qui faisaient partie de ce panier comprenaient des produits d’épicerie tels que le petit-déjeuner, des conserves, des pâtes, de l’huile ou du café, ainsi qu’une sélection d’articles de pharmacie, de nettoyage et de parfumerie.

Adrien Richard

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