La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a déclaré devant l’Assemblée générale des Nations Unies qu’il était du devoir de la communauté internationale de rechercher une résolution des conflits africains basée sur des « solutions africaines ».
« En Afrique, nous croyons aux solutions africaines aux crises africaines et sommes prêts à soutenir les organisations régionales chaque fois qu’elles le souhaitent. (…) La communauté internationale a le devoir de continuer à rechercher sans relâche des solutions pour la paix », a déclaré Colonna.
Il a ensuite appelé les parties impliquées dans les conflits sur le continent à « mettre fin aux combats », « à épargner la vie des civils », à « autoriser un cessez-le-feu humanitaire » et à « proposer une solution politique inclusive ».
« La France est et reste un allié fiable et constant des organisations régionales africaines dans leur lutte pour la paix, le développement, la démocratie et la sécurité sur le continent », a souligné le ministre.
En ce sens, il s’est appuyé sur la position du gouvernement français concernant le coup d’État au Niger contre le président du pays, Mohamed Bazoum, affaire dans laquelle il a toujours soutenu les décisions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans son effort pour préserver la Constitution et rétablir l’ordre.
Il a en revanche rappelé les combats au Soudan et en République démocratique du Congo (RDC), dont « les civils ont été les premières victimes ».
Elle a également réitéré son soutien à la Cour pénale internationale (CPI) dans ses efforts visant à poursuivre en justice les jihadistes opérant au Sahel et ceux qui commettent des crimes de guerre en Ukraine.
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