Les Parisiens ont voté par référendum l’interdiction des loyers scooter électrique, avec près de 90% des voix. Cependant, le taux de participation a été très faible, seulement 7,46% des électeurs dans l’un des 203 bureaux de vote.
« Le 1er septembre, il n’y aura plus de location de scooters à Paris (…). C’est une victoire pour la démocratie locale », a déclaré la maire de Paris Anne Hidalgo, CNN. Et il se trouve qu’à la fin du mois d’août, les contrats des opérateurs de scooters de la ville française expirent.
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Les propriétaires de scooters privés ne sont pas concernés, mais cela supprimerait des emplois et affecterait également les utilisateurs. Nicolas Gorse, business unit manager chez Dott, l’a dit « La vraie conséquence, c’est pour les 400 000 utilisateurs mensuels, pour les 800 salariés de Dott à Paris. »
« Pour les riverains aussi, car si on enlève les scooters, il y aura plus de saturation des transports en commun et plus de véhicules particuliers. »dit l’ajonc. Entre mi-2012 et mi-2022, dernière année pour laquelle des données sont disponibles, le trafic sur les routes parisiennes a chuté de 33 %.
Pourquoi ces appareils sont-ils refusés à la location ? Selon la police, entre 2021 et 2022, le nombre d’accidents impliquant des « transports personnels motorisés », qui regroupent scooters, gyropodes et skateboards motorisés, a augmenté de près d’un tiers (516 accidents), avec trois décès.
D’autres grandes villes comme Londres ont également imposé des restrictions. Cela signifie que les scooters électriques privés sont toujours illégaux sur les routes publiques aujourd’hui.
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