Le gouvernement français a bouclé ce mercredi (16/03/2022) un plan de choc de plus de 28 000 millions d’euros contre la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation suite à la guerre en Ukraine, destiné aux entreprises et aux ménages les plus vulnérables. Son objectif, a déclaré le Premier ministre Jean Castex lors d’une conférence de presse, est de faire face aux conséquences économiques directes à court et à long terme, de préparer le pays à réduire sa dépendance énergétique et de renforcer sa souveraineté.
« Cette crise va continuer. Nous avons le devoir de nous préparer à une crise longue et d’accepter que les mesures déjà prises et celles que nous pourrions prendre demain puissent avoir des conséquences graves pour la Russie, mais aussi dans une moindre mesure pour nos économies », a déclaré Castex, accompagné d’autres ministres. Une correction de la loi de finances n’est toutefois pas nécessaire, car il existe encore une marge de manœuvre.
Le bouclier, destiné à couvrir une partie de la hausse du prix du gaz, passe à 10 000 millions et entre 8 000 et 10 000, limitant la hausse de l’électricité à 4 %, tout en réduisant le prix du carburant de 0,15 euros le litre. 2 milliards. En outre, la subvention directe pour les entreprises dont les dépenses en gaz et en électricité représentent au moins 3 % de leur chiffre d’affaires atteindra 3 000 millions.
Ajouter 3 000 autres pour une aide de 100 euros que la plupart des familles ont reçue pour compenser la hausse de l’inflation porte la facture de l’exécutif à 28 000 millions, même si la feuille de route du gouvernement est plus complète et sa présentation ne détaille pas les coûts pour tout ce qui appartient. « Aucun pays n’a autant protégé ses compatriotes de la hausse des prix », a conclu le ministre de l’Economie Bruno le Maire. (Efe/Afp)
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