Google règle l’affaire du cartel français

Alphabet, la société mère de Google, est sur le point de parvenir à un accord avec les autorités françaises dans une affaire antitrust contre la société en France, qui allègue ce a abusé de son pouvoir dans son activité de publicité en ligneselon les informations du Wall Street Journal.

Le média new-yorkais, citant des sources proches du dossier, a assuré ce jeudi que l’accord Paiement d’une pénalité par Googlequi s’engagerait également à l’exécuter changements opérationnels.

(Cela pourrait vous intéresser : comment activer les « Audiorooms » de Twitter depuis mon ordinateur ?)

Il s’agit d’une affaire qui n’a pas été rendue publique, mais qui se trouve à l’une des étapes les plus avancées parmi les diverses enquêtes menées dans divers pays du monde sur la domination du moteur de recherche en tant que fournisseur d’outils d’achat et de vente d’annonces. Sur Internet.

L’autorité française de la concurrence affirme que le serveur publicitaire de la société, connu sous le nom de DoubleClick pour les éditeurs (DFP) et ceci est utilisé par la plupart des grands éditeurs de Internet pour vendre de la publicité à condition de partager des annonces d’enchères en ligneAdX, avantages par rapport aux autres fournisseurs d’enchères.

(Aussi: De nouvelles révélations sur l’iPhone 13 sont connues)

Les autorités françaises ont également accusé d’autres activités dans lesquelles les outils publicitaires de Google s’accordaient mutuellement un traitement préférentiel. Pour obtenir l’accord, le Wall Street Journal a noté que Google avait proposé Améliorer le fonctionnement d’AdX avec des serveurs publicitaires contrôlés par d’autres tiersainsi que supprimer d’autres obstacles rencontrés par la concurrence.

Le pacte doit être approuvé par le conseil d’administration de l’autorité française de la concurrence, qui pourrait le rejeter, mais s’il est approuvé, il pourrait être annoncé dans les prochaines semaines. Une autre condition de l’accord est que Google ne niera ni n’acceptera sa culpabilité.

L’accord impliquerait le paiement d’une amende par Google, qui accepterait également d’apporter des modifications opérationnelles.

De plus, les modifications proposées ne seraient contraignantes qu’en France, même si elles pourraient être adoptées dans d’autres régions du monde ou d’autres départements de l’entreprise. Google, qui s’est refusé à commenter les informations obtenues du Wall Street Journal, a fusionné DFP et AdX en 2018formant un produit unique appelé Google Ad Manager.

(Lire aussi : WhatsApp et Facebook : comment créer son propre répondeur ?)

L’activité d’achat de publicités de Google, qui représentait 13 % des revenus d’Alphabet l’année dernière, soit plus de 182 milliards de dollars, a causé plusieurs problèmes à l’entreprise, notamment un Plainte déposée en 2020 par un groupe d’États américains pour avoir prétendument exploité un monopole publicitaire Numérique.

De son côté, l’autorité britannique de la concurrence a lancé une enquête en janvier dernier pour préciser si le projet de Google de supprimer l’outil appelé « cookies » qui suit l’activité des utilisateurs depuis son navigateur Chrome pourrait nuire à la concurrence en ligne tandis que l’Union européenne a également enquêté sur la publicité du géant de la technologie. Entreprise.

Vous pourriez aussi être intéressé par:

– Crypto-monnaies : Pourquoi Elon Musk préfère Dogecoin

– Comment gagner de l’argent sur TikTok ?

– SIC demande à WhatsApp de respecter la vie privée des utilisateurs

EPE

Malgier-Favager

"Incurable troublemaker. Explorer. Student. Professional alcohol specialist. Internet geek."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *