Ce motion de censure contre la Première ministre française Elisabeth Borne, promue par l’Alliance de gauche échoué au vote à l’Assemblée nationale après que les députés conservateurs et l’extrême droite ont décidé de ne pas voter.
289 voix étaient nécessaires pour adopter la motion contre Borne, que Macron a élu Premier ministre en mai. Il n’a été soutenu que par 146 députés Appartenant aux groupes de coalition de gauche des Nupes (La Francia Insumisa, Socialistes et Écologistes) et même pas à tous leurs membres qui sont 151.
Le gouvernement français nouvellement formé s’est tenu à la porte ce lundi une motion de censure de la gauche qui a commencé avec peu de perspectives d’application. La motion a été présentée séparément par les quatre factions de la coalition Nupes, la France réticente, le Parti socialiste, le Parti communiste et les écologistes.
« Vous êtes, Madame Borne, une anomalie démocrate (…) Il n’a aucune légitimité, ni politique ni parlementaire», a déclaré la dirigeante de La Francia Insumisa, Mathilde Panot. « Ceux qui ne voteront pas sur cette motion de censure soutiendront leur politique », a-t-elle ajouté.
Borne qualifie la demande d' »injuste »
« Il faudrait discuter des problèmes des Français, Cette motion de confiance est injuste» a déclaré le Premier ministre au Parlement juste avant le vote. « Ce vote n’est qu’une tactique politique […]. Passons ensemble à une politique d’engagement », a ajouté Borne.
Regroupement national (RN) et les Républicains (LR) ils avaient déjà mis en garde contre l’acceptation de la motion. Alexandre Loubet du RN a accusé Nupes de vouloir « faire sauter les institutions » et d’aider Macron à gagner l’élection présidentielle en demandant à voter pour le chef de l’Etat au second tour afin que la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen ne gagne pas.
« Nous ne voterons pas en faveur de cette motion de défiance. Nous n’unirons pas nos voix à celles de l’extrême gaucheavec qui nous n’avons rien en commun », a prévenu Michèle Tabarot de Los Republicanos,
Maintenant que la motion a été rejetée, l’Assemblée commencera à discuter des 20 000 millions d’euros pour atténuer l’inflation proposée par le gouvernement.
Après que le président de la République, Emmanuel Macron, ait perdu la majorité absolue à l’Assemblée suite aux résultats des dernières élections législatives, doivent négocier avec les différentes forces politiques qui composent l’Assemblée mener à bien sa politique, ce qui rend difficile ce second mandat présidentiel.
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