Le programme Surdose de télévision Il lui consacre une rubrique hebdomadaire reprenant toutes les fausses informations diffusées par l’animateur de A24 et maintenant la rubrique « factuel » d’une agence internationale comme la française AFP Il a fait de même et a donné aux fausses nouvelles « fatiguées » un caractère mondial.
LA CONFIRMATION DE L’AFP RÉELLE
L’agence de presse française a précisé: « Dans une vidéo partagée plus de 300 fois sur les réseaux sociaux depuis le 16 mai 2022, un présentateur de télévision argentin assure que le Congrès chilien a approuvé »un nouveau projet qui remplacera le mot « femme » par « personne menstruée »..
Viviana Canosa, la protagoniste de la séquence, confirme également que l’Espagne envisage une loi qui « Accorde des jours de vacances par mois pour les « crampes menstruelles »“.
Cependant, les deux affirmations sont trompeuses.
L’initiative législative chilienne, toujours débattue au Parlement, n’entend pas remplacer le mot « femme » en général, alors que la législation espagnole, également en préparation, fait référence aux femmes souffrant de menstruations « incapacitantes » associées à une aa certificat médical est accrédité.
« URGENT : LE CHILI remplace le mot FEMME par « personne qui a ses règles ». C’est ainsi qu’ils se moquent de la loi de Montero en Argentine », est lu dans une publication qui partage un fragment de l’émission télévisée de Viviana Canosa dans laquelle elle aborde les erreurs. Un contenu similaire a été partagé des centaines de fois sur Facebook et Twitter et pris pour acquis par les utilisateurs.
D’OÙ VIENNENT CETTE FAKE NEWS ?
La vidéo partagée dans ces publications provient d’une émission intitulée « Viviana con Vos » sur la chaîne d’information télévisée argentine A24, diffusée le 16 mai 2022.
La protagoniste de la séquence est Viviana Canosa, dont certaines déclarations ont déjà été vérifiées par AFP Factual et d’autres organismes de vérification.
Tout au long de l’émission, Canosa a nié l’existence de « Ministère de la Femme“. « Maintenant, fermez le Ministère de la Femme ! » il a laissé échapper sur le spectacle. « Il est absurde que nous ayons un ministère de la femme alors qu’en Argentine, six ou sept enfants sur dix ne mangent pas ou mangent dans les ordures« , Parcelle.
Après avoir critiqué l’existence de ce portefeuille en Argentine, le chauffeur explique : « Nouvelle dimension. Ils préparent une loi qui accorderait des jours de vacances par mois pour les « douleurs menstruelles »..
Après avoir lu le titre de l’actualité, Canosa a sous-estimé la gravité des maladies associées aux douleurs menstruelles, déclarant : « Les femmes ne sont pas des victimes. Allons-nous râler maintenant parce que nous avons nos règles ? Grâce aux menstruations, nous avons le privilège d’être mères.
LES FAKE NEWS SUR L’ESPAGNE
Viviana Canosa a fait référence à l’avant-projet de modification de la loi organique 2/2010 sur la santé sexuelle et reproductive et l’avortement volontaire, adopté par le Conseil des ministres espagnol le 17 mai.
Ce règlement, qui doit encore être approuvé par le Parlement, prévoit de modifier un article qui réglemente les incapacités temporaires. En tant que cas particuliers d’incapacité temporaire de travail, l’extension comprend les cas dans lesquels la femme a un « obstruction menstruelle secondaire et interruption de grossesse, volontaire ou non, tout en recevant des soins médicaux“.
L’amendement au § 173 garantit que la subvention pour les troubles menstruels secondaires est payée par la sécurité sociale, c’est-à-dire par l’État « jour ouvrable » et il est fourni alors que le bénéficiaire est dans la même situation.
Le bureau de presse du ministère de l’Égalité a assuré à l’AFP que les femmes menstruées « mis hors service‘ peut demander un retrait s’il le fait avec un ‘Certificat du médecin de famille ou du spécialiste“.
FAUSSES NOUVELLES DU BILL AU CHILI
Canosa apparaît également dans le clip, lisant la légende suivante : « Le Congrès chilien approuve un nouveau projet de loi qui remplacera le mot ‘femme’ par ‘personne menstruée’. » « Ne m’appelez pas une ‘personne qui a ses règles’, je suis une femme ! Nous sommes des femmes et nous menstruons. Et quand nous arrêterons d’avoir nos règles, comment nous appelleront-ils ?cria l’animateur.
Les informations alléguées concernent le projet de loi »promouvoir, protéger et garantir les droits menstruels des personnes» présenté le 7 septembre 2021 par dix députés chiliens dirigés par l’actuelle ministre de la Défense Maya Fernández.
Cela ressort de l’article premier de l’initiative législative « L’État du Chili reconnaît que toutes les personnes ayant la capacité d’avoir leurs règles, quelle que soit leur condition, sont titulaires d’un ensemble de droits liés à cette condition biologique et, en ce sens, soutient, favorise et promeut les différentes politiques publiques qui génèrent pour le bon exercice.
Le projet de loi définit ces droits comme «Menstruation-“.
La promotion d’un «bonne santé et gestion menstruelle“. En plus de « Faciliter le droit d’accès aux produits de gestion menstruelle» font l’objet d’un contrôle qualité pour assurer leur innocuité.
Le 11 avril 2022, le projet a été globalement approuvé, mais un député a demandé la phrase « personnes menstruées » au « Femmes‘, une déclaration qui a été rejetée.
« Si nous avons parlé des personnes menstruées, c’est parce que non seulement les femmes ont cette possibilité biologique, mais il y a aussi, par exemple, des hommes trans qui peuvent subir les conséquences physiques et biologiques des menstruations. »Karol Cariola du Parti communiste, l’un des 10 législateurs qui ont présenté le projet, a déclaré à l’AFP.
La députée de la Révolution démocratique Natalia Castillo, qui a également promu le projet, a déclaré à l’AFP Factual que l’objectif du projet de loi « garantir les droits menstruels de toutes les personnes qui ont leurs règles. Cela inclut les femmes, bien sûr, mais aussi d’autres personnes sexuellement diverses, par exemple les hommes trans qui ont leurs règles de toute façon.“.
AFP factuel a confirmé que nulle part dans le projet de loi il n’est fait mention du remplacement du mot « femme » dans la législation chilienne, comme l’a noté Viviana Canosa lors de la diffusion de l’une de ses nombreuses fausses nouvelles hebdomadaires.
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