L’Allemagne et la France demandent une révision de la loi protectionniste américaine en 2023

Le chancelier Olaf Scholz et la Première ministre française Elizabeth Borne se sont mis d’accord ce vendredi pour faire face conjointement au nouveau programme, qui entrera en vigueur aux USA le 1er janvier 2023 et prévoit une politique drastique de subventions et de baisses de tarifs, les constructeurs de voitures électriques devant Le sol nord-américain, sous prétexte de lutter contre le changement climatique, mais aussi l’inflation aux États-Unis, qui pourrait chasser les entreprises d’Europe et affecterait l’économie déjà mal en point de ce continent, qui enregistre également des taux d’inflation record.

Et il se trouve que la soi-disant loi sur la réduction de l’inflation (IRA), promulguée par le président américain Joseph Biden, qui entrera en vigueur le premier jour de l’année prochaine, comprend une aide d’environ 370 000 millions de dollars en 10 ans aux entreprises qui investissent dans les technologies propres, ce qui inquiète les pays de la Communauté, notamment l’Allemagne et la France.

Se référant à l’IRA, Borne a expliqué dans une déclaration conjointe avec Scholtz que si « c’est bien que les États-Unis s’engagent dans la transition énergétique… nous devons utiliser les outils que nous (les membres de l’UE) avons à notre disposition pour éviter les distorsions par le biais de subventions », selon Presse latine.

Le Premier ministre français a souligné la nécessité pour les nations européennes de promouvoir également des montages financiers dédiés au développement des technologies propres dans leurs industries.

Pour sa part, la chancelière allemande a convenu avec Borne que les États-Unis étaient préoccupés par la transition énergétique et la crise climatique, mais que l’IRA pourrait nuire aux entreprises européennes, ajoutant qu’il faudrait demander à l’UE de négocier avec Washington sur les éléments nuisibles à éviter les répercussions qu’apportera une nouvelle législation de l’autre côté de l’Atlantique.

Des experts du secteur économique le soulignent dans un rapport du média européen politicien.ue que « le moment de cette mesure protectionniste (c’est-à-dire l’IRA) pourrait difficilement être pire car l’Allemagne panique à l’idée que plusieurs de ses grandes entreprises, stimulées en partie par la hausse des coûts de l’énergie… ferment leurs opérations nationales pour investir ailleurs « . La publication ajoute que « la dernière chose dont Berlin a besoin, c’est de plus d’incitations pour que les entreprises quittent l’Europe ».

Dans la déclaration commune avec Borne, Scholz a averti que les entreprises opérant en Europe devraient recevoir une aide « selon les normes européennes », faisant ouvertement allusion aux craintes de la Commission européenne de s’engager dans une nouvelle guerre tarifaire avec les États-Unis, qui répéterait des pratiques dangereuses pour le économie communautaire qui ont été maintenues sous l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.

Un article récent de Politico.ue Il souligne que « l’Europe accuse les États-Unis de profiter de la guerre » et explique qu’il n’est plus clair pour Bruxelles si Washington, le principal commanditaire de la guerre en Ukraine contre la Russie, est ou non son allié européen, et ils pointent du doigt au président russe Vladimir Poutine « commençant » à diviser l’Occident neuf mois après le début de la guerre pour démilitariser et dénazifier l’Ukraine.

Adrien Richard

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