MADRID, 20 janvier (EUROPA PRESS) –
Le tribunal provincial de Madrid condamnera jeudi prochain l’avocat José Emilio Rodríguez Menéndez pour avoir prétendument commis une infraction de fraude contre des investisseurs avec une prétendue fausse transaction à Buenos Aires (Argentine) d’achat et de vente de pétrole.
L’audience a été suspendue à plusieurs reprises, la dernière fois pour des raisons de santé. Dans son réquisitoire, le parquet l’accuse d’escroquerie, pour laquelle il requiert quatre ans de prison et dix mois d’amende de douze euros (3.600 euros). S’il y a condamnation, il doit indemniser le trompé d’un montant total de 73 700 euros.
L’avocat des personnes concernées, représenté par Garzón Abogados, accuse Rodríguez Menéndez d’un maximum de neuf infractions pénales, dont association de malfaiteurs, faux, escroquerie, détournement de fonds et blanchiment d’argent.
Aux crimes s’ajoutent les circonstances aggravantes d’infidélité et de récidive à travers plusieurs condamnations fermes. La somme des demandes d’emprisonnement atteint 42 ans d’emprisonnement.
Dans son mémoire, auquel Europa Press a eu accès, la défense a rejeté les allégations comme irréalistes et « évidemment fausses et tendancieuses ».
A fui la justice
L’avocat a été reconnu coupable à deux reprises d’un crime contre la vie privée en 2002 et d’un crime contre le département du Trésor en 2005. Après l’ordre de sa détention, l’avocat a fui le pays alors qu’il était en permission et s’est réfugié en Argentine, où il a été arrêté deux mois plus tard. Il est allé dans une prison argentine et a été libéré.
Selon les procureurs, l’accusé a contacté ISM pour proposer un accord à YPF, la société énergétique publique de Buenos Aires, consistant en l’achat/vente et la livraison de pétrole, étant donné « la rentabilité élevée de l’accord, une activité qui prétend être ses contacts en Argentine, il interviendrait comme intermédiaire, avec l’intention initiale de garder l’argent ».
À cette fin, ISM, ALEO, CRC et JV LA I. ont remis diverses sommes d’argent jusqu’à 11 000 euros au défendeur au bureau du défendeur à Madrid.
Le premier paiement sera effectué le 2 juillet 2014 avec remise au défendeur d’un montant de 4 700 EUR en espèces. Ces sommes d’argent sont fournies pour couvrir les dépenses de démarrage de trois entreprises, le capital social, le paiement des impôts, les voyages et d’autres concepts.
Tout cela « en tant que défendeur qui représenterait légalement les sociétés nommées et gérerait et contrôlerait également le projet de société énergétique ».
« Ces trois sociétés seraient créées pour gérer l’achat/la vente et la fourniture de pétrole à la compagnie d’électricité publique YPF2 », indique la lettre.
Le procureur de la République rappelle que l’inculpé, guidé par la finalité d’enrichissement sans cause, « après encaissement n’a déposé les sommes auprès d’aucune institution financière et les a gardées pour lui ».
Les entreprises n’étaient ni enregistrées auprès de l’AIFP (Administration fédérale des recettes publiques de la République d’Argentine) ni auprès du CUIT (Code d’identification fiscale unique utilisé dans le système fiscal de la République d’Argentine pour pouvoir les identifier de manière unique) pour s’auto- salariés personnes physiques ou morales, assujettis).
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