Paris, France.- Sam Altman, dirigeant d’OpenAI et inventeur du ChatGPT, a assuré ce vendredi vouloir continuer à opérer en Europe après avoir menacé mercredi de quitter l’Union européenne (UE) si la réglementation devenait trop stricte.

« Une semaine de discussions très productive en Europe sur la meilleure façon de réguler l’intelligence artificielle. « Nous sommes heureux de continuer à opérer ici et n’avons évidemment pas l’intention de quitter l’entreprise », a-t-il écrit sur Twitter.

Altman avait averti mercredi à Londres, lors de la dixième étape de sa tournée sur les cinq continents, qu’OpenAI pourrait « faire faillite » dans l’UE si le futur règlement du bloc, en cours d’élaboration, lui imposait trop de restrictions.

« Nous allons essayer de nous adapter mais il y a des limitations techniques quant à ce qui est possible », a-t-il déclaré à la presse britannique.

Les commentaires n’ont pas été bien accueillis par le commissaire aux Affaires numériques Thierry Breton, qui les a rejetés jeudi comme une tentative de « chantage » et a déclaré que l’objectif du règlement était « d’aider les entreprises à utiliser l’intelligence artificielle ».

Altman aura l’occasion de calmer le jeu lors d’une conférence ce vendredi à la Station F, hub des startups à Paris.

L’intervention de l’Américain s’inscrit dans son voyage autour du monde pour sensibiliser à l’impact de l’intelligence artificielle et plaider pour une régulation pas trop contraignante pour son entreprise.

L’intelligence artificielle générative OpenAI, qui sera rendue publique fin 2022, a déclenché une avalanche de craintes quant à son utilisation potentielle à des fins de désinformation, de destruction d’emplois et de pillage de droits d’auteur.

CE