Le Tour de France 2022 parle toujours danois. Parti du petit pays nordique et en tête du général Jonas Vingaard (Jumbo), il a rejoint son compatriote Mads Pedersen (Trek) dans la victoire de l’étape 13, ce vendredi à Saint-Etienne, la troisième de cette édition de la « Grande Boucle » pour un coureur de cette nationalité.
Les températures élevées durant cette période de transition après le départ des Alpes n’ont pas découragé les coureurs arrivés du froid et Pedersen, qui avait déjà remporté le titre mondial sur route à Harrogate (Angleterre) en 2019 au milieu du froid et de la pluie, a prouvé sur cette étape de 193 kilomètres son adaptabilité à tous les milieux.
Le maillot jaune repose toujours sur les épaules de Vingaard (Jumbo) qui, avec le reste des favoris du peloton, a franchi la ligne d’arrivée à plus de cinq minutes et 45 secondes des échappés.
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« C’était dur pour tout le monde, il faisait très chaud. Je savais que j’étais en forme, mais j’ai échoué les premières fois au début du Tour. Nous sommes venus sur le Tour en équipe pour courir après les victoires d’étape. Mais je n’avais plus beaucoup d’options », a expliqué le vainqueur du jour.
bons sentiments
« Le matin on s’est dit qu’il fallait être dans les échappées à plus de quatre coureurs », a-t-il admis. « Ces derniers jours, j’avais de bonnes jambes et j’avais de bonnes sensations dans les Alpes », a ajouté le Danois, qui a ajouté une 24e victoire à son record.
Pedersen, qui a également remporté le prix Combat Readiness of the Day, a dépassé avec confiance ses deux dernières échappées, les Britanniques Fred Wright (Bahreïn) et Hugo Houle (Israel-Premier Tech).
AFP
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