Au milieu de violents affrontements et de protestations, ilLes Français ont décidé de rejeter une proposition de leur président Emmanuel Macron sur le relèvement de l’âge minimum de départ à la retraite, tandis que la Banque mondiale appelle à une augmentation globale de l’âge de maintien de la population active. Ces deux faits montrent que le problème de la sécurité sociale s’étend au monde entier. L’Équateur ne fait pas exception.
Selon Augusto De la Torre, ancien économiste en chef à la Banque mondiale pour la région et actuel chef de la commission inter-agences cherchant à réformer le système de retraite de l’Institut équatorien de la sécurité sociale (IESS), il existe de grandes différences et similitudes dans les problèmes des systèmes de retraite à travers le monde. Les systèmes par répartition comme ceux de l’Équateur, des États-Unis et de la France sont confrontés à l’impact d’une espérance de vie plus longue sur le déficit du système. Celles-ci, à leur tour, transfèrent le problème à la question fiscale. Dans cette optique, divers gouvernements à travers le monde tentent de limiter l’impact fiscal.
Cependant, les pays ont différentes manières d’aborder le problème. Dans certains qui sont avancés et ont une capacité d’endettement, ils le font en s’endettant davantage pour combler ces lacunes. Or, en France par exemple, il n’y aurait plus de place pour cela et Macron propose de relever l’âge minimum de la retraite, qui a provoqué cette réaction impressionnante. En ce sens, on peut parler de la tragédie des biens communs, et puisque les ressources appartiennent à tout le monde, elles n’appartiennent à personne aussi, les gens disent que le trésor devrait s’occuper du problème, mais au final nous sommes tous concernés par cela problème, par exemple de l’augmentation des impôts.
Un autre cas intéressant est celui de L’Argentine, pour laquelle le gouvernement paie entre 7% et 8% du PIB. Là, ils le résolvent en émettant des billets, ce qui finit par affecter l’inflation. À l’heure actuelle, ils ont une inflation de 105 % et risquent de tomber dans l’hyperinflation. Dans les deux cas, cela liquide les pensions. Les retraités reçoivent théoriquement les mêmes pensions, mais le pouvoir d’achat est nettement inférieur.
Combien puis-je recevoir de l’IESS maintenant que je suis à la retraite en fonction de mon âge et de mes années de cotisation ?
Eh bien, dans le cas de l’Équateur, dit De la Torre, Si nous ne réformons pas les retraites, nous serons confrontés à ce problème que le système ne peut pas faire face à ses obligations et que la charge sur le Trésor s’alourdit. Il souligne que si le gouvernement n’entreprenait pas de réformes, il n’aurait guère le choix. Par exemple, il vous est très difficile de vous endetter pour couvrir les 40 % de dépenses ; Il ne pense pas non plus qu’une augmentation des impôts soit faisable. L’autre option serait de réduire les dépenses, mais la question serait alors de savoir qui souffre. Si vous vouliez dépenser des billets de banque, alors avec la dollarisation, ce n’est pas possible.
Dans tous les cas, De la Torre assure que la Commission continuera à progresser malgré d’éventuelles résistances à une éventuelle réforme. « Nous avons eu 26 réunions avec des groupes de la société civile, avec des analystes, des rédacteurs, des avocats, des représentants d’employeurs, des femmes, des représentants de personnes handicapées, des retraités et des universitaires. Sur le plan technique, nous avons eu des réunions techniques et leurs équipes avec la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Banque mondiale. Pour De la Torre, il s’agit d’améliorer quelques points à la retraite :
- Améliorer la couverture et avoir plus de retraités.
- Qu’il y ait proportionnalité entre contribution et recette.
- Que le système est crédible, que les jeunes veulent s’impliquer et qu’il est fiscalement viable.
- En ce sens, cela montre qu’il est important de créer une proposition équilibrée.
Il note que les seules rencontres qui n’ont pas été possibles sont avec les secteurs syndicaux. Souhaitant qu’ils puissent échanger, il explique que rencontrer la Commission ne signifie pas approuver ce que dit la Commission, mais simplement engager un dialogue.
En attendant, Mauricio Espinel, Coordonnateur de la Table des études sur la sécurité sociale, explique que le système de sécurité sociale en France n’est pas comparable à celui de l’Equateur. Et il dit qu’il demande généralement à ses étudiants de regarder le document Sicko de Michael Moore, qui parle des réalités des systèmes de retraite aux États-Unis, à Cuba, en France et dans d’autres pays. En tout cas, il explique que les services qui existent en France sont très importants et se sont construits à travers l’histoire sur la base de politiques publiques qui privilégient le social. Depuis la Révolution française, les Français ont pour tradition de défendre farouchement leurs conquêtes ou leurs avancées. En ce sens, la société perçoit le problème comme un renversement de ses droits, même si la mesure revient à maintenir la pérennité du système.
Les membres de l’IESS prennent leur retraite entre 53 et 73 ans, en fonction de leur âge, de leur handicap ou de leur handicap.
pour le spinelle Il n’est pas possible de comparer ce système avec celui de l’Equateur, que bien qu’il suppose d’excellents avantages sur le papier, en réalité il n’est pas rempli. Il indique que nos politiciens préfèrent construire de grands ouvrages visibles et superflus même si les besoins de base ne sont pas satisfaits en premier. Cependant, il estime qu’il y a eu des progrès au sein de la Commission interinstitutionnelle dans le cas de l’Équateur. Il explique que des études ont été menées pour obtenir des informations sur le comportement des adhésions en général, les adhésions volontaires, les versements aux retraités, entre autres. Il regrette qu’il y ait certains secteurs d’experts identifiés comme de gauche qui affirment qu’il ne faut pas parler à droite et se référer aux gens de la Commission. L’absence de dialogue ne peut que signifier que la proposition ne va pas au-delà d’une bonne offre technique qui reste à nouveau dans le tiroir. Pour Espinel, il faut beaucoup de tolérance et se mettre à la place de l’autre, mais cela n’arrive pas à la campagne.
Pour sa part Henry Llanes, membre de l’Association des membres, retraités et retraités de l’IESS de Pichincha, Il dit ne pas connaître le système français de sécurité sociale, mais on sait que les systèmes d’assurance dans les pays nordiques fonctionnent bien car les fonds apportés vont à des investissements triple A, soulignant qu’aucun consensus ne peut être atteint sinon tous les IESS les membres ont été interviewés. Pour Llanes, l’éventuelle proposition de capitalisation individuelle ne correspond pas au principe de solidarité que doit avoir le système.
Il estime que la réforme de la Commission menée par Augusto De la Torre ne trouvera aucun écho. Au moins il argumente que la réforme est déjà dans l’assemblée, qu’elle est plutôt menée par votre organisation proposant une vraie réforme qui peut aider à arrêter l’effusion de sang de l’IESS, ce qui signifie que l’organisme de sécurité sociale cessera de fournir des services à tous ceux qui ne cotisent pas. En ce sens, ils seraient les enfants des membres, les femmes au foyer, les personnes handicapées et les personnes atteintes de maladies catastrophiques. Quant aux retraités, qui ne cotisent pas non plus à la santé lorsqu’ils ne sont plus actifs, cela suggère qu’un moyen serait recherché pour que le retraité cotise. (yo)
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