Selon les données d’Eurostat publiées ce lundi à l’occasion de la Journée internationale contre le changement climatique, ces épisodes extrêmes ont causé au moins 144,656 millions d’euros de pertes économiques dans l’UE sur la décennie entre 2011 et 2020, une période où la moyenne est en hausse de près de 2% par an.

Avec 44,476 millions d’euros, l’Allemagne est le pays qui a le plus perdu économiquement cette décennie, devant l’Italie (34,943 millions), la France (27,347 millions) et l’Espagne (8,368 millions).

En 2020, l’UE a enregistré 12,137 millions d’euros de pertes économiques liées aux phénomènes météorologiques extrêmes, un chiffre inférieur de moitié à celui de 2017 (27,837 millions), la pire année de la décennie en raison d’intenses vagues de chaleur dans de nombreuses régions de la Communauté européenne.

Les pertes économiques en Espagne allaient de 12 millions d’euros en 2013 à 4 394 millions en 2019.

En 2020, les pertes économiques liées au climat se sont élevées à 27,13 € par habitant de l’UE. La Grèce arrive en tête du classement avec 90,60 € par habitant, suivie de la France (62,05) et de l’Irlande (42,16). L’Espagne avait une moyenne de 13,88 €, avec les montants les plus bas en Bulgarie (0,69), en Slovénie (3,65) et en Slovaquie (4,10).

Les pertes économiques liées au climat reposent sur 26 indicateurs regroupés en trois grandes thématiques : réduire l’impact climatique, protéger la planète et la santé, et permettre une transition verte et juste.

Il mesure les coûts économiques engendrés par les événements météorologiques (tempêtes), hydrologiques (inondations, mouvements de masse) et climatologiques (canicules, vagues de froid, sécheresses, incendies).