L’Espagne liquide la République tchèque et gagne les vacances | Des sports

Sarabia marque le deuxième but de l’Espagne contre la République tchèque.Daniel Pérez (EFE)

Double chance pour l’Espagne : il quitte Malaga en tant que chef de sa faction à la Société des Nations et part en vacances. Tout le monde est heureux à La Roja après une victoire contre la République tchèque qui met à portée de main les phases finales de l’équipe de Luis Enrique. Le Portugal a essuyé un revers (1-0) en Suisse et il est à prévoir que les Espagnols et les Portugais joueront sur le territoire CR avec deux matchs à jouer en septembre. Un nul peut faire l’affaire pour l’Espagne. Pendant ce temps, La Roja sort de cette approche du tournoi avec une passe conforme contre les Suisses et les Tchèques depuis deux jours. Comme à Genève, il n’a jamais quitté un match à La Rosaleda oscarisé, seulement crucial. Unai s’est d’abord arrêté, puis Soler et Sarabia ont touché la cible. Meilleur avec les bonnes sections d’Asensio et de Gavi.

Espagne

deux

Unai Simón, Marcos Alonso (Alba, min. 77), Dani Carvajal, Eric Garcia, Íñigo Martínez, Carlos Soler (Gavi, min. 58), Rodrigo, Koke (Busquets, min. 78), Dani Olmo, Marco Asensio (Sarabia , min. 71) et Morata (Ferrán Torres, min. 58)

0

République tchèque

Ales Mandous, Václav Jemelka, David Zima, Brabec, Coufal, Michal Sadilek (Alex Kral, min. 29), Jaroslav Zeleny (Lukás Kalvach, min. 78), Tomas Soucek, Vaclav Cerny (Adam Hlozek, min. 58), Jan Kuchta et Pesek (clé, min. 78)

portes 1-0 min 23 : Carlos Soler. 2-0 min 74 : Arabie.

cartons jaunes Dani Carvajal (à partir de 77 ans)

Soler n’est pas un footballeur avec beaucoup de rôle dans le jeu. Leur destin est le territoire rival. Il fait partie de ces milieux de terrain qui ne se sentent pas étrangers dans le territoire le plus miné. La cible a synthétisé Soler, scellé l’une de ces évasions possibles d’Asensio, et Koke a finalement eu une épiphanie.

Les habitants de Malaga, qui n’ont pas eu assez de football ces derniers temps, réclamaient déjà un petit pas en avant. Oui, c’est possible, a compris le capitaine espagnol qui a pris contact avec Asensio. Le madridista s’est activé dans cette zone qui confond la défense à cinq, entre central et latéral qui ne se concilient pas toujours. L’Espagnol a calmé le ballon, s’est retourné et a salué Soler. Le Valencien est venu comme un coup de feu et a relevé les Reds, lourds et jusque-là incontrôlables.

Avant la veine Soler, l’Espagne a été bloquée par la poitrine tchèque. Le groupe de Jaroslav Silhavy a eu plus de culot, une autre marche. La Roja s’est accrochée à Unai Simón, crucial pour un tir sanglant de Cerny suite à une fuite de Marcos Alonso, que le Basque a rompu avec sa mitaine gauche. Immédiatement l’escrimeur duel avec Kuchta, déçu par l’intervention d’Unai avec ses pieds. Pas de match sans surprises pour les hommes de Luis Enrique, qui ont du mal à se synchroniser défensivement à moins que la fraternité ne soit extrême. Les portes ouvertes sont courantes devant Unai, qui ne gagne pas pour les frayeurs, y compris celles qu’il se provoque avec plus qu’un gribouillis avec ses pieds. C’est ce qu’ils lui disent de faire, bien que comme la plupart des gardiens de but, le ballon claque dans ses bottes.

Avec le fossé en alerte maximale, l’Espagne ne s’est pas contentée du formalisme vide de Koke ou de Rodri quand, disons, ils tirent une passe superficielle après l’autre. De bâillement en bâillement, Olmo et Morata ne se comprenaient pas. Mais l’élixir de cible est magique. Ce n’est pas toujours l’enfant du jeu, comme dans La Rosaleda, mais c’est presque toujours la guérison. Au moins pour un moment. C’est arrivé cette fois. Une bagatelle après le 1-0 a fait d’Asensio, temporairement fortuné, le match de loisir de la soirée. Il lui manque l’entêtement pour être plus endurant mais sait comme peu d’autres flatter le ballon. Après quelques tacos exquis, il a esquissé un autre service pour Soler, qui cette fois a raté l’occasion. Le meilleur temps en Espagne avec le meilleur Asensio, qui a également exigé à juste titre un outrage qui ressemblait à un penalty.

La République tchèque n’est pas une sélection qui éblouit. C’est une équipe modeste qui oblige le fan moyen Google d’avoir des références d’un de vos joueurs. Mais à Prague comme à Malaga, son air solide était une nuisance pour le Rouge mal réglé. Une équipe qui souffre depuis longtemps, désireuse de ne pas avoir le ballon mais qui manque de prise dans les surfaces de réparation. C’est sa constante, les bons et les moins bons jours.

Sans deck, il y a des jeux qui s’emmêlent, peu importe qui est l’adversaire. Ils ne se sont pas accentués sur la Costa del Sol parce que le rival n’était pas un géant et parce que les deux internationaux phares de ce parcours ont fini par tourner : Gavi et Sarabia, recrutés dans le deuxième acte.Le cadet du Barça, évoluant au vent, avec celui-ci Le regard échevelé qui le caractérise a aéré quelques adversaires et s’est lié avec son camarade Ferran. L’ailier, en proie à sa sécheresse de buts, sa meilleure devise, a tiré de travers et Sarabia, qui a de l’instinct, était sur place pour souffler le 2-0. Tâche décidée pour l’Espagne, qui passera l’été sans banderole lors des quatre matchs en tant que leader du groupe. À leur retour en septembre, le Qatar sera en vue et l’Espagne, comme tant de ses rivaux, devra faire des ajustements. Rien ne peut être deviné. La France, les yeux rivés sur sa masse salariale, va de douleur en douleur. L’Espagne abordera la trêve estivale avec un bon feeling.

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Malgier-Favager

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