L’histoire tragique d’un couple de français menacé par le baron de la drogue mexicain

Assya Madjour et Michel Amado profitant de leurs vacances au Mexique (Facebook)

Le couple de ressortissants français Assya Madjour et son mari Michel AmadoL’homme, porté disparu depuis le 2 septembre, serait menacé par le crime organisé depuis un certain temps.

Les corps de la femme, 57, et de l’homme, 50, Ils ont été enterrés et retrouvés dans un état de décomposition avancé. à l’auberge La Catrina dans la municipalité de Valladolid, qui appartenait aux deux ont confirmé les autorités de l’Etat du Yucatan.

Le bureau du procureur général du Yucatan (FGE) a confirmé la découverte des corps de deux étrangersbien qu’il ait précisé qu’ils auraient encore besoin de faire des tests ADN pour confirmer leur identité.

Le 5 octobre, le Procureur général du Chiapas (FGE) signalé qu’il avait activé le protocole de recherche et qu’il se coordonnait avec les autorités de l’État Yucatanl’endroit d’où les touristes sont censés être partis avant de disparaître.

Photo partagée par Newel dans le groupe Facebook "Voyageurs et routards au Chiapas" (Photo : Facebook)
Photo partagée par Newel dans le groupe Facebook Travellers and Backpackers in Chiapas (Photo : Facebook)

Nawel Majour, la sœur d’Assya, a souligné via son compte Facebook que le couple s’était rendu dans l’État du Chiapas à la recherche d’une aventure spirituelle. Il a expliqué que la dernière chose connue est qu’ils séjournaient dans la ville magique de San Cristóbal de las Casas, mais sans connaître le nom ou l’emplacement exact de l’endroit où ils séjournaient.

« Nous recherchons en urgence Assya Madjour et son mari Michel Amado, tous deux français, nous n’avons plus de bouche à oreille depuis un mois. Vous êtes au Chiapas, probablement près de San Cristóbal de las Casas. Chaque détail peut nous aider », a écrit Nawel Madjour sur Facebook.

Bien que les autorités du Yucatan aient confirmé que les étrangers avaient quitté l’auberge appelée Catrina dans la ville de Valladolid, Yucatan, elles ont mentionné qu’elles déménageaient dans la ville de San Cristóbal de Las Casas, Chiapas ; selon les actes d’enquête menés dans cet établissement »il n’y a pas de données officielles indiquant qu’ils se sont rendus au Chiapas« , a déclaré l’agence.

Selon des employés de la police criminelle de l’État et cités par le journal L’opinion, Le couple français avait reçu des menaces dans l’Etat du Quintana Roo.

Prétendument, membres de crime organisé Ils réclamaient des quotas ou des paiements pour le droit à un appartement afin de pouvoir travailler librement dans les hôtels qu’ils géraient. Une hypothèse est que c’est pour cette raison qu’ils semblent avoir passé la plupart de leur temps à Valladolid.

(Photo : Facebook)
(Photo : Facebook)

Le même journal rapporte qu’au début du mois de septembre, ils ont reçu en tant qu’invités un groupe de personnes qui avaient déjà été identifiées et qui semblaient connaître plusieurs membres du personnel local. Vraisemblablement, il y avait du personnel à la maison qui les tenait informés de tous les mouvements du couple.

Correspondant France bleuune radio régionale française, Les proches d’Assya ont également reçu des menaces à la suite de la plainte.

Cette année-là, le Mexique a dépassé le chiffre officiel de plus de 100 000 personnes non localisées il y a des enregistrements.

Comme l’a établi un juge ce jeudi 20 octobre, le procureur général de la République (FGR) du Mexique, à la suite d’une amparo promue par des proches de personnes disparues, doit créer et mettre en œuvre Base de données médico-légale nationale (BNDF) en 40 jours ouvrables.

La banque va unoutil fondamental pour l’unification, la systématisation et la comparaison continue des informations médico-légales, y compris la génétique, de plus de 52 000 cadavres non identifiés dans le paysLe Centre des droits de l’homme Miguel Agustín Pro Juárez (Prodh) a déclaré jeudi dans un communiqué.

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Gilles Samson

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