Sauver, une mission impossible
La hausse incessante des prix affecte les prévisions économiques. Dans son bulletin mensuel de ce jeudi, la Banque centrale européenne (BCE) a revu à la baisse ses perspectives, reconnaissant que l’inflation reste excessivement élevée et annonçant qu’elle restera au-dessus de l’objectif de 2 % plus longtemps que prévu. Il pense que la croissance ralentira, assombrissant les perspectives pour le second semestre 2022 et au-delà.
Le problème est que cette situation survient à un moment où les économies de nombreuses familles et entreprises ne se seraient pas remises de la pandémie. Bien que l’Espagne ait connu une hausse record du taux d’épargne au cours des deux dernières années en raison des restrictions de dépenses et de voyages, ce tampon a été concentré dans 20 % des ménages, selon les chiffres du Bulletin économique de la BCE. Ces familles sont maintenant mieux placées pour faire face à une forte inflation.
L’agence confirme que la plupart des ménages n’ont pas été en mesure d’augmenter leur taux d’épargne pendant la pandémie, avec seulement 20 % l’augmentant et environ 16 % le réduisant. En outre, les ménages qui ont pu épargner sont généralement ceux dont les revenus sont plus élevés et qui sont les moins touchés par les hausses de prix. Ceci, prévient la BCE, pourrait limiter l’impact positif de ces économies sur la reprise de la consommation.
Seuls quatre travailleurs sur dix ont bénéficié d’une augmentation de salaire au cours de l’année écoulée
Il y a une pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs tels que l’hôtellerie et les transports. Les prix du panier augmentent également, mais cela les salaires Ils résistent au progrès. L’IPC espagnol a grimpé en flèche de 10,8 % en glissement annuel Le salaire moyen a augmenté en moyenne de 2,8 %. Avec un peu de chance. Parce que tous les employés n’ont pas connu une augmentation de leurs revenus.
Selon une étude menée par InfoJobs et recueillie par Europa Press, seuls quatre travailleurs sur dix ont eu autant de chance au cours des 12 derniers mois. La fortune court dans les quartiers. Les augmentations sont plus fréquentes chez les travailleurs permanents (40 % des répondants). Dans le cas des intérimaires ou des stagiaires, cette proportion tombe à 28 %. Le cas le plus sanglant est cependant celui des indépendants, car seuls 23 % ont pu augmenter leur salaire.
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