Los Pixies, le rayon indépendant qui ne s’arrête jamais, arrive à Madrid 33 ans plus tard

Madrid, 10 mars (EFE).- Cela ne fait pas moins de 33 ans que les Pixies ont joué pour la première fois à Madrid (Espagne) et ce vendredi soir dans la salle polyvalente du Wizink Center, leurs guitares sonnaient presque aussi puissamment lentes, réinterprétation des hymnes du rock indépendant comme « Où est mon esprit? » et présenter son nouvel album, le plus lent « Doggerel ».

Un peu après 21h, c’est la silhouette de Frank Black (guitare et chant) qui occupe le devant de la scène, flanqué de Joey Santiago (guitare), Paz Lenchantin (basse) et Dave Lovering (batterie), qui font tous partie du groupe depuis formé à Boston en 1986, à l’exception de Lenchantin, qui remplace le légendaire Kim Deal.

Les spectateurs, qui remplissaient presque la salle, ont vécu pendant près de deux heures et sans rappels l’habituelle poussée d’adrénaline qu’apporte un concert de ce groupe, mais cette fois combinée avec des moments plus calmes inévitablement liés aux chansons du groupe ces dernières années.

Dans un spectacle sans effets et sans même les grands écrans habituels entourant la scène, l’apothéose est venue alors que Black, de son vrai nom Charles Michael Kittridge Thompson IV et qui aura 58 ans en avril, a égalé un succès après l’autre.

Comme prévu, les chansons les plus classiques, véritables hymnes générationnels de moins de deux minutes, ont reçu le plus de réjouissances, de danses et d’applaudissements de la part d’un public majoritairement adulte.

Tout ce qu’il a fallu, c’était un coup de guitare pour faire savoir à tout le public qu’ils allaient danser sur « Here comes your man », tandis qu’un « Hey » de Frank Black était immédiatement suivi d’un énorme « be try to ». « meet you » a suivi, pour finir par chanter, s’étreindre, « Chained ».

Il y a même eu quelques tentatives de « pogo » avec des chansons comme « Gouge away » et « Wave of Mutilation » qui avaient une deuxième version beaucoup plus calme.

« DOGGEREL », THÈMES PLUS LONGS ET MATURÉS

Les chansons de « Doggerel », le huitième LP du groupe, qui s’est fait connaître avec « Surfer Rosa » (1988), ont acquis une grande renommée. Ce sont des chansons plus longues, certaines dépassant trois minutes, ont une plus grande maturité dans la composition et l’exécution des chansons et une variété de styles.

C’est le cas de « There’s a Moon On », « Vault Of Heaven » et « Dregs Of The Wine ». Il s’agit du quatrième album du groupe depuis sa réunion en 2004.

Ils s’étaient dissous en 1993 après n’avoir pas obtenu beaucoup de succès à leurs débuts mais s’être entourés de prestige pour un héritage qui a ouvert la voie au son « grunge » (le chanteur de Nirvana Kurt Cobain a admis qu’il avait essayé « Smells like Teen Spirit » (copier le lutins).

En 2012, le charismatique Kim Deal quitte le groupe après des années de conflits et de désaccords avec le chanteur et guitariste.

CIRCUIT ESPAGNOL, ARRÊT À LA COROUÑA

Les Pixies, qui ne font aucune vérification du son au préalable et improvisent une setlist pour chaque représentation, ont lancé leur tournée espagnole ce jeudi au Sant Jordi Club de Barcelone, après leur prestation à Madrid le samedi 11 mars au Colisée de La Corogne. .

Après l’Espagne, le groupe voyagera au Portugal, en France et au Royaume-Uni avant de retourner aux États-Unis.

Marina Estevez Torreblanca

Gilles Samson

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