EFE.- Le Syndicat des rédacteurs de magazines de France (SEPM) a annoncé ce matin une nouvelle plainte contre Google devant l’Autorité de la concurrence pour manquement aux obligations en matière de droits voisins émises par cet organisme.
La loi française oblige les plateformes internet à négocier de bonne foi avec les médias une rémunération pour l’utilisation de leurs contenus d’information dans leurs moteurs de recherche, qui sont protégés par des droits dits voisins.
Google « mobilise toute sa puissance économique, juridique et politique pour tenter de neutraliser l’application de la loi », a déclaré le SEPM dans un communiqué.
La société a déclaré qu’elle luttait pour « un modèle économique numérique équitable et durable qui garantit la protection d’une presse plurielle et diversifiée ».‘, ainsi qu’une meilleure répartition des retombées économiques générées par l’information.
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La France est le premier pays à intégrer dans sa législation la directive européenne de 2019 réglementant les droits voisins.
Jusqu’à présent, Google a conclu des accords avec l’association des éditeurs de journaux français et l’agence de presse AFP pour mettre en place un système de rémunération pour la publication de ses contenus sur Internet.
Le régulateur français de la concurrence a déjà infligé une amende de 500 millions d’euros au géant américain de la technologie en juillet 2021 pour ne pas avoir négocié de bonne foi avec les éditeurs de contenu d’actualités, une sanction récurrente de Google.
Facebook et l’Alliance de la presse d’intérêt général (APIG), une coalition d’éditeurs de journaux français, ont annoncé un accord pour payer les droits voisins aux journaux et créer Facebook News en France.
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