Par décision de justice, ils suspendent le vol avec lequel le Royaume-Uni veut envoyer des migrants illégaux au Rwanda

Le premier vol prévu mardi par le gouvernement britannique a été déterminé Expulsion des migrants illégaux vers le Rwanda, Il a été annulé après des recours judiciaires de dernière minute. L’incident a été décrit comme un revers humiliant pour l’exécutif.

Le gouvernement britannique était déterminé à le faire Expulsion d’au moins 10 immigrants illégaux vers le pays africaina défendu une politique migratoire dans la première application, mais « en principe ». qualifié d’« immoral » par l’Église anglicane.

Cependant, suite à des recours judiciaires et à une Décision urgente de la Cour européenne des droits de l’homme, l’avion spécialement affrété, coûtant des centaines de milliers d’euros, a été cloué au sol.

« Dernier billet annulé. Personne ne va au Rwanda », a tweeté l’organisation d’aide aux réfugiés. Care4Calaistandis que des sources gouvernementales l’ont confirmé à l’agence de presse PA L’avion ne décollera pas en raison d’interventions de dernière minute de la Cour européenne des droits de l’homme.

Le gouvernement de Boris Johnson veut envoyer des migrants dans ce pays d’Afrique de l’Est, à 6 500 kilomètres de Londres empêcher l’entrée illégale via la Manchequi ne cessent d’augmenter.

Trafiquants « horribles »

« Il y aura des gens sur ce vol et s’ils ne sont pas sur ce vol, ils seront sur le prochain », a déclaré la secrétaire d’État Liz Truss à Sky News.

« Ce qui compte vraiment, c’est d’établir le principe » et « Brise le business model de ces vils gens, ces trafiquants qui agissent dans la peur » des migrants, a-t-il ajouté.

« Nous ne serons en aucun cas découragés ou gênés par les critiques », a déclaré Johnson.

Le gouvernement rwandais a déclaré qu’il était prêt à rassembler « des milliers » de migrants et a de nouveau défendu l’accord comme une « solution innovante » à un « système d’asile mondial en panne ».

A Calais sur la côte nord de la France, d’où partent de nombreux migrants pour l’Angleterre, certains candidats semblent indifférents à cette mesure « dissuasive ».

Moussa, 21 ans, originaire du Darfour, dit qu’il veut aller en Angleterre « pour avoir des papiers » et parce qu’il parle déjà anglais.

Ils ont « traversé tellement de pays, ils ont vécu tellement de situations stressantes et de dangers immédiats » qu’ils vont prendre ce risque, explique à l’AFP William Feuillard, coordinateur de l’association L’Auberge des Migrants.

« Honte »

Les traversées illégales de la Manche sont la bête noire du gouvernement conservateur britannique et provoquent régulièrement des tensions avec la France.

Plus que depuis le début de l’année 10 000 immigrés ont voyagé illégalement des côtes françaises vers les Anglais en embarcations précaires, soit un nombre record par rapport aux années précédentes.

Selon son accord avec les autorités rwandaises, Londres financera initialement le plan à hauteur de 120 millions de livres (157 millions de dollars, 140 millions d’euros). Le gouvernement de Kigali a déclaré qu’il offrirait aux migrants la possibilité de « s’installer définitivement ».

« Cette politique immorale fait honte au Royaume-UniDes dirigeants de l’Église anglicane, dont l’archevêque de Cantorbéry Justin Welby, l’archevêque d’York Stephen Cottrell et 23 évêques, ont déclaré dans une lettre publiée dans le journal. Les temps.

« Notre héritage chrétien devrait nous encourager à le faire Traiter les demandeurs d’asile avec compassion, équité et justice‘ a-t-elle souligné.

Mais Truss a rejeté ces critiques. « Notre politique est parfaitement légale. C’est absolument moral », a déclaré le ministre, assurant que le Rwanda était « un pays sûr ». « Les immoraux dans cette affaire sont les trafiquants », a-t-il ajouté.

Pour augmenter la polémique, Le prince Charles, l’héritier du trône britannique âgé de 73 ans, a qualifié en privé le plan du gouvernement d' »épouvantable ». Le journal rapportait samedi Les temps.

Au Rwanda, pays dirigé par le président Paul Kagame depuis la fin du génocide de 1994 qui a fait 800 000 morts selon les Nations unies, le gouvernement est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d’expression, la critique et l’opposition politique.

Les migrants expulsés sont logés dans le Kigali Hope Hostel, qui « n’est pas une prison », mais un hôtel dont les résidents peuvent être « libres », selon le directeur Ismael Bakina. L’installation peut accueillir 100 personnes à un tarif journalier de 65 $ par personne.

Malgier-Favager

"Incurable troublemaker. Explorer. Student. Professional alcohol specialist. Internet geek."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *