Petro sort pour soutenir Francia Márquez après une polémique autour de sa maison dans la vallée

Le président Gustavo Petro est sorti jeudi pour approuver la vice-présidente Francia Márquezqui avait fait l’objet de critiques ces derniers jours à cause de sa maison du village de Dapa, dans la municipalité de Yumbo (Valle del Cauca).

« Ce qui dérange vraiment beaucoup de personnes au pouvoir illégitime, c’est qu’elles doivent vivre avec quelqu’un d’une autre couleur et avoir un pouvoir dévolu », a commenté le chef de l’Etat sur son compte Twitter.

(Aussi: Francia Márquez à Cabal: ‘La haine que vous portez aux humbles est malade’)

La polémique a commencé parce que cette semaine le sénateur Uribista María Fernanda Cabal a assuré que la « vie délicieuse » du vice-président était « scandaleuse ». car alors que le patrouilleur Víctor Javier Palechor a saigné à mort parce qu’il n’y avait pas d’hélicoptère pour le faire sortir de Cauca et lui sauver la vie, elle utilise ce mode de transport « pour se rendre chez elle à Dapa ».

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Ce commentaire a provoqué une vive réaction de Francia Márquez, qui l’a dit mercredi La députée en veut à une personne humble et afro vivant dans le même secteur que sa famille.

(Lire aussi : Nouveau clash entre Francia Márquez et María Fernanda Cabal à propos de l’utilisation d’un hélicoptère)

« Je vis à Dapa, comme je l’ai déjà dit, au même endroit où vit sa famille.. Je ne vais pas chez sa mère, je ne demande pas non plus à sa famille de me payer mes services ou mon loyer. Je le fais avec mon salaire. Ce n’est pas un crime », a déclaré l’officier.

Concernant l’utilisation d’hélicoptères, il a précisé que c’est pour des raisons de sécurité après qu’une attaque présumée contre lui a été découverte alors qu’il se rendait chez lui. En réalité, Il a précisé que c’était le président Petro qui lui avait demandé d’arrêter de voyager par voie terrestre en raison de préoccupations concernant sa sécurité.

(Autre actualité : la position du gouvernement sur le projet de réforme de la santé a-t-elle changé ?)

« Il m’a suggéré d’utiliser les outils dont dispose l’État. Ce n’est pas l’affaire de France Márquez », a-t-il commenté.

« Ils disent au pays qu’ils laissent mourir un soldat pour m’avoir transporté. Ce n’est pas vrai. Je regrette la mort du soldat et j’exprime ma solidarité avec la famille, mais Ce n’est pas comme si le soldat était mort parce qu’ils m’avaient transporté‘ a répondu le vice-président, le sénateur Cabal.

MATTHIEU GARCIA

ÉCRITURE POLITIQUE

Manon Rousseau

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