Pourquoi Thinking Tyres – Actualités médicales

Un travail cognitif intense conduit à une accumulation de glutamate dans le cortex préfrontal latéral.




points forts


• La fatigue cognitive est examinée par spectroscopie par résonance magnétique au cours d’une journée de travail.


• Le dur travail cognitif conduit à l’accumulation de glutamate dans le cortex préfrontal latéral.


• Le besoin de régulation du glutamate réduit le contrôle sur la prise de décision.


• Un contrôle réduit favorise le choix d’actions avec peu d’efforts et des récompenses à court terme.

sommaire

Les activités comportementales qui nécessitent un contrôle sur les routines automatiques sont souvent épuisantes et conduisent à fatigue cognitive. Au-delà du récit subjectif, la fatigue cognitive a été conceptualisée comme un coût accru du contrôle cognitif, qui est objectivé par des décisions plus impulsives. Cependant, les origines d’une telle inflation des coûts fiscaux impliquant le travail cognitif sont vivement débattues. Nous proposons ici une explication neurométabolique: Les coûts sont liés à la nécessité de recycler les substances potentiellement toxiques accumulées lors de l’exercice du contrôle cognitif.

Nous avons validé cette hypothèse en utilisant la spectroscopie par résonance magnétique (MRS) pour surveiller les métabolites cérébraux au cours d’une journée de travail approximative, au cours de laquelle deux groupes de participants ont appliqué des tâches de contrôle cognitif à forte ou faible demande rythmées par des décisions économiques. Les marqueurs de fatigue liés au choix n’étaient présents que dans le groupe à forte demande, avec une dilatation réduite pendant la prise de décision et un changement de préférence vers des options à faible effort et à court délai (faible biais).

À la fin de la journée, le travail cognitif exigeant a entraîné des concentrations de glutamate plus élevées et une dissémination du glutamate glutamate/glutamine dans une région cérébrale de contrôle cognitif (cortex préfrontal latéral). [lPFC]), lié à un travail cognitif peu exigeant et à une région cérébrale de référence (cortex visuel primaire [V1]).

Avec les données IRMf précédentes, ces résultats confirment une Modèle neurométabolique dans laquelle l’accumulation de glutamate déclenche un mécanisme de régulation qui rend l’activation de l’IPFC plus coûteuse, ce qui explique pourquoi le contrôle cognitif est plus difficile à mobiliser après une journée de travail intense.


commentaires

Même les joueurs d’échecs professionnels, généralement après 4 à 5 heures de jeu, commencent à faire des erreurs qu’ils ne feraient pas s’ils étaient bien reposés. Une explication convenue de la raison pour laquelle jouer aux échecs induit fatigue cognitive est que la planification du train ne peut pas être basée sur des routines faciles à apprendre (sauf au début du jeu) car l’espace des possibilités est trop grand.

Il n’est pas surprenant que le dur travail physique vous épuise, mais qu’en est-il du dur travail mental ? Rester assis pendant des heures à réfléchir vous épuise également. Maintenant, les chercheurs ont de nouvelles preuves pour expliquer pourquoi cela se produit et, sur la base de leurs découvertes, pourquoi vous vous sentez mentalement épuisé (plutôt que somnolent) par une réflexion intense n’est pas seulement dans votre tête.

Ses études, publiées dans Biologie actuelle, montrent qu’un travail cognitif intense de plusieurs heures provoque l’accumulation de sous-produits potentiellement toxiques dans la partie du cerveau appelée cortex préfrontal. Ceci, à son tour, modifie votre contrôle sur les décisions, vous permettant de vous concentrer sur des actions à faible coût qui ne nécessitent aucun effort et aucune attente au fur et à mesure que l’histoire se déroule. fatigue cognitiveexpliquent les chercheurs.

« Des théories influentes suggèrent que l’épuisement est une sorte d’illusion inventée par le cerveau pour nous amener à arrêter ce que nous faisons et à passer à une activité plus gratifiante », explique Mathias Pessiglione de la Pitié-Salpêtrière -Université de Paris, France. « Mais nos découvertes montrent que le travail cognitif entraîne une véritable modification de la fonction, l’accumulation de polluants, c’est-à-dire la fatigue, en serait une. Pancarte qui nous permet d’arrêter de travailler, mais dans un but différent : Préserver l’intégrité des fonctions cérébrales“.

Manon Rousseau

"Drogué passionné de bacon. Fier ninja de la culture pop. Analyste d'une humilité exaspérante. Passionné de télévision. Fan de voyages depuis toujours."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *