L’Europe a atteint 19 429 cas de monkeypox, menée par l’Espagne avec 5 719, selon les données du 16 août du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC).

Selon le rapport de cet organisme européen, jusqu’à 505 personnes ont dû être hospitalisées (5,8%), dont 179 ont nécessité un traitement clinique. Trois personnes en Europe ont dû être emmenées à l’unité de soins intensifs (USI) en raison d’une infection au monkeypox, dont deux, toutes deux originaires d’Espagne, sont décédées.

Au total, 57 cas ont été enregistrés parmi les travailleurs de la santé, mais aucun de ces cas positifs n’a été signalé à la suite d’une exposition professionnelle.

Le plus ancien cas connu en Europe a une date d’échantillonnage du 7 mars et a été identifié par des tests rétrospectifs d’un échantillon résiduel. La première date d’apparition des symptômes signalée était le 3 avril.

La majorité des cas de monkeypox en Europe ont entre 31 et 40 ans (7 602/18 917 – 40 %) et sont de sexe masculin (16 065/16 241 – 98,9 %). Parmi les cas dont le statut sérologique est connu, 38 % (2 749/7 322) sont séropositifs.

La plupart des cas présentaient une éruption cutanée (8 937/11 587 – 77,1 %) et des symptômes systémiques tels que fièvre, fatigue, myalgie, frissons ou maux de tête (7 495/11 587 – 65 %).

Par pays, l’Espagne est suivie par l’Allemagne (3 187), le Royaume-Uni (3 055), la France (2 673), les Pays-Bas (1 029), le Portugal (770), l’Italie (662), la Belgique (546), la Suisse (387), Autriche (210), Israël (189), Danemark (154), Suède (130), Irlande (113), Pologne (104), Norvège (74), Hongrie (62), Grèce (49), Slovénie (43), Luxembourg (43), République tchèque (36), Roumanie (32), Malte (30), Serbie (23), Finlande (22), Croatie (17), Islande (12), Slovaquie (10), Estonie (9) , Gibraltar (6), Lituanie (5), Bulgarie (4), Andorre (4), Lettonie (4), Bosnie-Herzégovine (3), Chypre (3), Monaco (3), Groenland (2), Géorgie ( 1) , Russie (1), Turquie (1), Monténégro (1) et Moldavie (1).