La France aidera l’Italie à protéger sa frontière contre les immigrants illégaux

L’immigration en Méditerranée est devenue une question urgente à l’agenda européen. À tel point que la France a annoncé hier qu’elle aiderait l’Italie à contrôler ses frontières pour empêcher l’avalanche d’immigrés clandestins en provenance d’Afrique, tout en précisant qu’elle n’accepterait pas certains des immigrants illégaux arrivés dans cette avalanche. été emmenés sur l’île de Lampedusa ces derniers jours, malgré l’appel de Rome à la solidarité européenne.

C’est ce qu’a déclaré le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, après s’être rendu dans la capitale transalpine pour rencontrer son homologue italien, avec deux questions fondamentales sur la table : la coopération avec le gouvernement italien dans la surveillance de sa frontière, jusqu’à l’arrivée pour empêcher les immigrants. et expulser rapidement ceux qui sont sans papiers.

Darmanin a réitéré que la France « aidera l’Italie dans ce contrôle pour empêcher l’arrivée de personnes » et, d’une part, pour détenir ceux qui entrent clandestinement à la frontière pendant que leur cas est examiné pour déterminer s’ils ont droit à l’asile. Si ce n’est pas le cas, l’objectif est de « les expulser rapidement vers leur pays », a-t-il ajouté.

L’approbation dans d’autres pays était également claire. « Nous ne les accueillerons que s’ils respectent les règles, s’ils sont persécutés. Mais s’il ne s’agit que d’immigration irrégulière, la France ne peut pas les accepter », a-t-il déclaré à propos des milliers de personnes arrivées à Lampedusa le week-end dernier.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : cette île compte 7 000 habitants et ces trois derniers jours, 10 000 personnes d’Afrique subsaharienne sont arrivées sur ses côtes. « Et beaucoup d’entre eux ne souffrent pas de persécution politique et doivent donc être expulsés », a-t-il déclaré. « Nous devons ramener dans leur pays ceux qui n’ont rien à faire en Europe », a-t-il souligné.

La politique migratoire est désormais l’une des grandes priorités de l’Italie. En effet, hier, l’exécutif de Giorgia Meloni a donné son feu vert à la création de nouveaux centres d’accueil pour migrants et a accepté d’augmenter la limite de détention des demandeurs d’asile pour faire face à la situation actuelle.

Limite de 18 mois

«Des années de politique d’immigration ont fait qu’il y a désormais très peu de places dans les centres en Italie. « Les nouvelles installations qui seront construites devront être construites, entourées et surveillées dans des endroits à très faible densité de population », a expliqué le Premier ministre, ajoutant que ces installations seront situées loin des villes.

De même, la durée de détention des demandeurs d’asile a été fixée à 18 mois, durée maximale autorisée par la réglementation européenne. Meloni a expliqué que l’amendement adopté par le Conseil des ministres sert non seulement à « effectuer les contrôles nécessaires, mais aussi à promouvoir le retour de ceux qui n’ont pas droit à la protection internationale ».

Adrien Richard

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