La France offre 700 millions pour l’activité stratégique d’Atos : la technologie

L’État français a déposé une offre de confirmation non engageante concernant l’éventuelle acquisition à 100 % de plusieurs activités d’Atos pour 700 millions d’euros, qu’il juge stratégique, comme l’a confirmé l’entreprise, qui poursuit son processus de restructuration.

Plus précisément, l’offre de rachat formulée par l’État cible les activités du département BDS (Big Data & Cybersecurity) d’Atos dans les domaines de l’informatique avancée, des systèmes critiques et des produits de cybersécurité.

Fin avril de l’année dernière, le gouvernement français a envoyé à l’entreprise une lettre d’intention exprimant son intérêt à protéger les « impératifs stratégiques souverains de l’État français ».

Le conseil d’administration d’Atos, sous les auspices de la conciliatrice Maître Hélène Bourbouloux, discutera de la proposition avec l’Etat et a indiqué qu’il ne peut être garanti que les parties parviendront à un accord final.

En revanche, la société a réitéré son objectif de parvenir à un accord définitif de restructuration financière avec le consortium Onepoint et ses créanciers financiers, qui sera ensuite mis en œuvre selon une procédure spécifique accélérée avant juillet 2024.

Mardi dernier, Atos a annoncé avoir retenu la proposition de restructuration du consortium composé de Onepoint, société contrôlée par David Layani, ainsi que Butler Industries et Econocom, ainsi qu’un groupe de créanciers financiers de la société, et l’avoir jugée conforme aux l’intérêt social de l’entreprise.

La multinationale française a ainsi rejeté l’offre de restructuration d’un consortium formé par l’EPEI, le groupe du millionnaire tchèque Daniel Kretinsky et Attestor Limited.

L’offre retenue envisage une restructuration de la dette financière d’Atos et crée une structure de capital durable, comprenant la conversion de la dette existante de 2,9 milliards d’euros ainsi qu’une injection de nouvelle dette de 1,5 milliard d’euros et 250 millions d’euros supplémentaires de nouveau capital. qui comprendra 175 millions du consortium Onepoint pour 21% du capital et 75 millions des créanciers en échange de 9%.

Malgier-Favager

"Incurable troublemaker. Explorer. Student. Professional alcohol specialist. Internet geek."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *