Le premier roman publié sur la guerre civile espagnole, publié en 1936, a été sauvé

Séville (Espagne), 21 septembre (EFE).- Antonio Otero Seco est l’un de ces écrivains qui, parce qu’il est inconnu, ne complique pas le travail du journaliste dans la recherche des gros titres, puisque d’une part il a été le dernier à diriger le interview Le poète Federico García Lorca, quant à lui, a été co-auteur du premier roman sur la guerre civile espagnole, publié du côté républicain en 1936 (au début de celle-ci) et aujourd’hui réédité pour la première fois.

La guerre civile espagnole a duré entre 1936 et 1939, à la suite du soulèvement du général Francisco Franco contre le gouvernement démocratique de la Seconde République, qui a fait des centaines de milliers de victimes, notamment des meurtres, des camps de concentration, des tortures et des harcèlements, et a marqué le début de la guerre civile espagnole. la dictature de Franco qui a duré jusqu’en 1975.

Écrit et signé avec son ami Elías Palma, républicain, franc-maçon et journaliste comme Otero Seco lui-même, l’ouvrage nouvellement publié s’intitule désormais « Gavroche en el parapeto (Tranchées d’Espagne) » et est un mélange de romans et de reportages de tranchées, comme z Les auteurs eux-mêmes ont publié dans la presse madrilène pendant la guerre.

Gavroche, c’est le nom d’une poupée arrachée à l’ennemi par les miliciens du roman, mais c’est aussi et surtout un personnage des Misérables, un méchant qui s’est héroïquement laissé tuer sur une barricade révolutionnaire dans Victor. Le roman de Hugo Paris.

Pour cette édition de l’éditeur sévillan Libros de la Herida, qui publiait il y a deux ans l’intégralité de la poésie d’Antonio Otero Seco (Cabeza del Buey, Espagne, 1905 – Rennes, France, 1970), la deuxième édition de « Gavroche dans le parapet » . « , daté d’avril 1937, dont le premier exemplaire n’a survécu.

Otero Seco, ami du célèbre journaliste espagnol Chaves Nogales et habitué du supplément littéraire du Monde dans les dernières années de sa vie, a co-écrit avec Ismael Palma un roman qui maintient le ton des Chroniques et rapporte que tous deux sont le cas publié dans « Mundo Graphic » et « La Vérité », ainsi que d’autres romans de guerre civile comme « Le Siège de Madrid » d’Eduardo Zamacois ou « Journal de guerre d’un soldat » de Vicente Salas Viu.

Le roman est dédié au général Miaja et au colonel Vicente Rojo, qui se sont distingués comme défenseurs du Madrid républicain. Il décrit les moments les plus durs de la vie dans les tranchées et rend hommage au courage et à l’héroïsme des miliciens en tant que fils du peuple, ainsi qu’à de nombreux cas d’héroïsme des femmes, depuis les filles qui apportent volontairement de l’eau aux combattants du front jusqu’au jeune femme, qui sauve cinq enfants en utilisant une mitrailleuse.

Les auteurs de l’ouvrage préviennent le lecteur dès les premières pages de « Gavroche sur le parapet » :

« Ce n’est pas un roman ou un livre de reportages, même si, à strictement parler, cela peut être n’importe lequel de ceux-là si l’on accepte la définition de Stendhal selon laquelle ‘un roman est un miroir qui court au bord de la route’ et la définition moderne du reportage. » : « Voir, entendre et raconter. » Mais au sens habituel de ces deux catégories littéraires, ce livre n’est ni un reportage ni un roman. Pour le premier il y a beaucoup d’intimité, pour le second il manque d’imagination.

Et ils terminent cet avertissement en disant : « C’est simplement l’impression d’hommes qui ont eux-mêmes vécu la guerre dans les tranchées. Pas plus. »

Alfredo Valenzuela

Gilles Samson

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