Le scénario d’un blocus politique en France, un moindre mal qui apaise les marchés Par EFE

(Mise à jour de ec1449 avec la fermeture des marchés français)

Paris, 1er juillet (.).- Les résultats du premier tour des élections législatives en France laissent comme option la plus probable une majorité relative à l’extrême droite, ce qui soit ne lui permettrait pas de gouverner, soit, en tout cas, ne lui permettrait pas de gouverner. faites-le par haut-parleur pour faire ce qui est un moindre mal pour les marchés après les graves troubles des trois dernières semaines.

Ce relatif soulagement a pesé ce lundi sur la Bourse de Paris, qui connaît un rebond important depuis le début de la séance après quatre séances de baisses consécutives.

Il a ouvert avec une hausse de plus de 2% et en quelques minutes cette hausse s’est accélérée jusqu’à plus de 2,5% en atteignant la limite supérieure de la journée à 7 688,20 points.

La hausse a notamment ralenti dans la matinée, alors que l’indicateur était sous la barre des 7.600 points, mais sans rien perdre de son élan. Enfin, l’indice principal de la Bourse de Paris a clôturé sur un gain de 1,09%.

Les actions bancaires, qui ont été les plus durement touchées au cours des trois semaines séparant le déclenchement des élections générales anticipées du 9 juin et le premier tour de vote de dimanche, sont également celles qui se sont le plus redressées ce lundi.

BNP Paribas (EPA:) marque la deuxième plus forte hausse de la banque sélective française (3,59%), derrière Teleperformance (4,54%), et est immédiatement suivie par les deux autres grandes banques françaises, Société Générale (EPA:) (3,10%) et Crédit Agricole (EPA 🙂 (2,83%).

Il faut rappeler que BNP Paribas a été présenté le 20 juin par l’espagnol Santander (BME 🙂 comme la première capitalisation boursière du secteur bancaire de la zone euro et que depuis le début du mois et jusqu’à ce matin elle a été dévaluée par 11,4%. La baisse sur cette période est de 12% pour le Crédit Agricole et de 17,6% pour la Société Générale.

Les détend

Un autre focus à cette époque était également sur les taux d’intérêt de la dette française, qui suscitent des inquiétudes en raison de leur volume important – 110,7% du PIB à la fin du premier trimestre – et de la dynamique du déficit en 2023, le nombre a bondi à 5,5%, soit huit dixièmes de plus que prévu par le gouvernement.

La prime de risque, c’est-à-dire la différence de taux d’intérêt entre les obligations françaises à 10 ans et les obligations allemandes (qui servent de référence), a atteint 80 points en fin de semaine dernière, ce qui n’était plus arrivé depuis 2012, en pleine crise de la dette de la zone euro. .

Cette tension s’est également apaisée ce lundi avec une réduction de la prime de risque à 74,2 points de base.

Afin de vérifier dans les prochains jours si l’apaisement de la situation politique peut être permanent, les opérateurs ont procédé à une première lecture des résultats des élections de dimanche, dans lesquelles l’extrême droite a remporté une nette victoire, comme prévu, avec 33,15% des voix. le vote, si l’on compte ses alliés conservateurs.

La paralysie vaut mieux que l’interventionnisme

Considérant que la coalition de gauche est restée avec 27,99% et que le parti du président français Emmanuel Macron est tombé à la troisième place avec 20,04%, c’est une victoire qui n’exclut pas complètement le scénario selon lequel le candidat au poste de Premier ministre d’extrême droite Jordan, cependant, Bardella obtient la majorité absolue, ce qui rend cela peu probable.

Une probabilité qui dépend en partie des stratégies des différents blocs politiques lorsqu’il s’agit de s’abstenir de présenter des candidats dans certaines circonscriptions où ils ont peu de chances d’empêcher la victoire du candidat considéré comme le principal adversaire, et qui doit être officialisée au plus tard. que mardi à 18h00 heure locale (16h00 GMT).

Ce qui a d’abord rassuré les opérateurs, c’est qu’une victoire de la coalition de gauche est totalement impossible, qui promet dans son programme une politique interventionniste avec des augmentations de salaires décidées par le gouvernement (plus de 14% du SMIC), des prix administrés et, surtout, une augmentation d’impôts pouvant atteindre 150 milliards d’euros par an.

Le scénario d’un gouvernement d’extrême droite est également fortement atténué, qui, bien qu’il ait abandonné ou reporté une grande partie de ses prescriptions interventionnistes ou le revirement de la réforme des retraites de Macron, continue d’inquiéter les médias financiers parce qu’il est clairement antisocial. Européen.

Autrement dit, il existe une hypothèse de paralysie ou d’impasse politique qui, même si elle ne permettrait pas l’introduction des réformes souhaitées par les marchés dans la deuxième économie de la zone euro, empêcherait au moins un renversement des changements qui ont bénéficié pendant le mandat de Macron. présidence.

/jla

Adrien Richard

"Amateur de café d'une humilité exaspérante. Spécialiste de l'alimentation. Faiseur de troubles passionné. Expert en alcool diabolique."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *