L’Ukraine fait ses débuts avec une « odeur de révélation », la Belgique, éternel favori, et la France de Mbappé

Commence le 4ème jour Coupe d’Europe et les plats principaux ne cessent d’apparaître. À 10 heures., UkraineUne équipe de jeunes talents qui pourrait être pour beaucoup la révélation de la compétition par équipes de football du Vieux Continent est à nos portes. Roumanie. Plus tard, à 13 heures en Argentine, la Belgique affrontera la Slovaquie avec le dernier membre de sa génération dorée. Et au final la France, grande pom-pom girl ces dernières années lors des grands tournois, croise la route de l’Autriche.

L’équipe ukrainienne, meurtrie par la guerre que traverse le pays suite à l’invasion russe il y a deux ans et demi, débutera son parcours en Eurocoupe contre la Roumanie avec une richesse de talents qui menace de faire de son équipe la révélation du tournoi : Andreï Lounine (d’une belle année au Real Madrid), Artem Dovbyk (Atletico Madrid), Viktor Tsysgankov (FC Gérone), Alexandre Zinchenko (Arsenal) ou Mikhaïlo Mudryk (Chelsea) sont quelques-uns des noms destinés à entrer dans l’histoire de l’Allemagne.

L’équipe dirigée par Serhiy Rebrov est sans doute sceptique quant aux nouvelles en provenance de son pays. En fait, plusieurs de leurs joueurs viennent de villes détruites ou occupées par la Russie. Cette semaine, l’association a diffusé une vidéo rappelant leur situation, et des noms comme Mykola Shaparenko, Maksym Talovierov et Anatoliy Trubin ont marqué l’histoire de leurs villes capturées ou détruites.

Et justement l’un des messages de la vidéo montre clairement que le Championnat d’Europe est plus qu’un simple championnat pour l’Ukraine : « Nos villes natales aimeraient accueillir le Championnat d’Europe. Pour l’instant, ils ne se battent pas pour un tournoi, mais pour leur liberté.»

Serhiy Rebrov, ancien footballeur avec une belle carrière entre 1991 et 2009 (il a fait partie du Dinamo Kiev, dans lequel s’est également illustré Andriy Shevchenko), dispose d’un large groupe de joueurs alliant talent et jeunesse. Presque tous leurs joueurs ont l’âge que beaucoup considèrent idéal pour jouer au football. Et en plus, ils sont représentés dans de grands clubs européens, ce qui est un plus quand on sait la pression qu’on doit endurer dans un grand tournoi comme la Coupe d’Europe. À cela s’ajoute le bonus de motivation que représente le moment que vit votre pays.

La Roumanie apparaît donc comme un hôte de pierre. Dès le départ, il est candidat pour devenir l’un des meilleurs troisièmes du groupe E et lutter avec la Slovaquie pour cette place. L’Ukraine a fait un pas de plus et la Belgique est clairement la favorite pour la première place.

La Belgique, favorite absolue

Un jour, les entraîneurs et les joueurs belges ne seront plus associés au groupe qui était censé remporter un titre international et aurait peut-être dû l’obtenir à l’Euro 2016. Mais certains fragments sont encore là.

Hier, lors de la conférence d’avant-compétition, après plus de 25 minutes de questions au capitaine belge Kevin De Bruyne et à l’entraîneur Domenico Tedesco, les mots redoutés ont résonné dans la salle de presse : « La génération dorée, les Belges ne voulaient pas entendre ça ». .

« C’est la question typiquement allemande à propos de la génération dorée », a plaisanté Tedesco, un Italien d’origine de nationalité allemande. « Je l’attendais. »

C’est le cas de la Belgique depuis les Jeux olympiques de Pékin en 2008, avec un groupe composé de Vincent Kompany, Marouane Fellaini et Jan Vertonghen. À partir de ce moment-là, ce n’est que des revers contre des équipes que beaucoup pensaient couronnées, mais qui n’y sont pas parvenues.

En 2014, De Bruyne, Hazard and Co. ont été expulsés du Brésil par l’Argentine. Ils ont également défilé à l’Euro 2016, cette fois avec un coup sûr contre le Pays de Galles. À la Coupe du Monde 2018 avec la France et aux Championnats d’Europe 2020 avec l’Italie, championne. Au Qatar 2022, ils n’ont même pas dépassé la phase de groupes.

La dernière étincelle de cette génération demeure. Reste à savoir s’il arrivera enfin à cet Euro 2024, alors que rares sont ceux qui le qualifient de candidat, et remportera le titre tant attendu.

Les Belges ont la chance de démarrer du bon pied face à la Slovaquie, a priori le rival le plus faible du groupe.

La France et Mbappé font leurs débuts européens

L’équipe de France, entraînée par Didier Deschamps et dirigée par la star du Real Madrid Kylian Mbappé, disputera le Championnat d’Europe ce lundi face à l’Autriche à 16 heures dans notre pays.

Au poste frontière entre l’Autriche et la France, les dés semblent déjà jetés. A tel point que l’entraîneur français Didier Deschamps a dû rappeler aux journalistes que ce lundi « nous avons un match », dans une conférence où tout a été discuté (la signature de Mbappé au Real, les JO, la droite aux élections en France). inférieur au croisement EM.

Lorsque l’après-midi de vacances débutera en Argentine, la France aura terminé ses débuts contre l’Autriche. Et on verra si elle est candidate, comme (presque) toujours ces dernières années.

Benoîte Favager

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