MeToo France : les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon arrêtés par la police pour interrogatoire suite à des allégations de harcèlement sexuel

Les réalisateurs français Benoît Jacquot et Jacques Doillon ont été arrêtés par la police pour être interrogés sur des allégations d’agression sexuelle portées contre eux par l’actrice et réalisatrice Judith Godrèche.

Les médias français ont rapporté que les deux hommes étaient interrogés par la section parisienne de la Brigade française de protection des mineurs.

Godrèche a lancé une nouvelle vague MeToo en France cette année après avoir décidé de parler de ses propres expériences de harcèlement sexuel dans le cinéma français lorsqu’elle était adolescente.

Il a déposé une plainte formelle contre Jacquot et Doillon en février.

L’actrice et réalisatrice a eu une relation avec Jacquot à la fin des années 1980, qui, selon elle, a commencé alors qu’elle n’avait que 14 ans et lui 40 ans.

Godrèche a maintenant condamné cette relation, affirmant qu’elle était sous le contrôle de Jacquot, et a déposé une plainte pour « viol forcé » contre lui en février.

Parallèlement, elle dépose également une plainte pour « viol violent » contre Doillon pour son comportement sur et en dehors du tournage du film de 1989. fille de 15 ans.

À la suite du recours judiciaire de Godrèche contre Jacquot, l’actrice Julia Roy a porté plainte pour agression sexuelle contre le réalisateur, et l’actrice Isild le Besco a porté plainte pour viol sur mineur de moins de 15 ans survenus entre 1998 et 2007.

En vertu de la loi française, les personnes accusées d’un crime peuvent être détenues pour être interrogées jusqu’à 48 heures.

Jacquot et Doillon nient les allégations et leurs avocates respectives, Marie Dosé et Julia Minkowski, ont condamné lundi la poursuite pour garde.

Dans un communiqué, l’avocat de Jacquot, Dosé, a regretté que les détails de l’enquête aient été médiatisés et a estimé que la « présomption d’innocence » de son client avait été « violée ».

Représentant Doillon, Minkowski a déclaré qu’étant donné « l’ancienneté des faits », l’interrogatoire aurait dû être mené comme un « procès libre » et non sous la supervision de la police.

Gilles Samson

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