Fin de campagne pour les élections législatives en France

La conclusion de la campagne électorale ne semble pas apporter de moments particuliers aux plus de 48 millions d’électeurs inscrits, après quelques semaines après les élections présidentielles d’avril qui ont vu Emmanuel Macron réélu, marquées par l’apathie et le désintérêt d’un grande partie de l’électorat.

Les sondages prévoient un taux d’abstention de plus de 50 % et une égalité technique au premier tour entre Ensemble, une coalition dirigée par la République au pouvoir en mars, et le bloc de gauche Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (Nupes), qui réunit La France Insumisa et les partis Europa Ecologie, les Verts, les Communistes et les Socialistes.

Ils pointent cependant une victoire officielle au second tour, prévu le 19 juin, mais sans garantir une majorité absolue à l’Assemblée nationale qui compte 577 sièges.

Selon un sondage Elabe publié ce vendredi par BFM TV, Together obtiendrait 27% des voix dimanche et Nupes 26,5%, suivi de l’extrême droite Agrupación Nacional avec 19,5% et de l’alliance conservatrice des républicains et de l’Union des démocrates et indépendants. , avec un 11.

Parmi les députés, les partisans de Macron atteindraient entre 280 et 320, soit grosso modo la majorité absolue (289), la gauche 165 contre 190, l’extrême droite conduite par Marine Le Pen 25 contre 50 et les conservateurs 40 contre 60.

Le parti au pouvoir a une meilleure répartition des candidats à travers la géographie française avec des options pour atteindre l’assemblée, ce qui, selon les experts, explique cette domination prévue dans la chambre plénière, bien qu’il n’ait pas un avantage de vote majeur sur l’opposition.

La veille, Macron a exhorté les électeurs à lui donner une majorité à l’Assemblée nationale qui lui permettrait d’avancer avec des projets pour son second mandat, et a accusé ses principaux rivaux de gauche et de droite d’épouser des extrêmes qui pourraient faire que le pays soit pas confortable. ni à l’Union européenne.

De son côté, le chef insoumis Jean-Luc Mélenchon voit dans la législature, après les élections présidentielles, une nouvelle opportunité de contenir la politique du gouvernement, qu’il dénonce pour son impact social et la dégradation du pouvoir d’achat de la population.

mémoire/wmr

Malgier-Favager

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