Le président ouvre « une nouvelle étape » après les violentes manifestations d’avril 2022
Le président français Emmanuel Macron, lors d’une visite officielle symbolique en Corse ce jeudi, a formalisé son offre pour que l’île puisse obtenir « l’autonomie » au sein du pays dans son ensemble et prendre des mesures pour favoriser le développement de la langue corse, par exemple à travers le bilinguisme. du système éducatif.
Macron avait déjà montré des signes de nationalisme corse à la suite des manifestations déclenchées par l’assassinat en prison en mars 2022 d’Yvan Colonna, condamné à la prison à vie pour le meurtre d’un préfet en 1998, qui avait exacerbé les tensions politiques.
Dans un discours prononcé ce jeudi devant le Parlement de Corse, le président français a qualifié ce moment d’« historique » et a appelé à l’ouverture d’une « nouvelle phase » pour l’inscription de la Corse dans la Constitution, dans le but de porter un projet à l’ordre du jour. table il y a six mois, rapporte la chaîne de télévision BFM.
Une « autonomie », a déclaré Macron, qui n’est « ni contre l’État ni sans l’État » et qui resterait sous le statut de territoires d’outre-mer et, en tout cas, loin de l’indépendance. La Corse « a besoin de plus de liberté », dit-il lui-même.
Le Président espère que ces avancées permettront « à la Corse de s’ancrer pleinement dans la République et de reconnaître sa singularité », ce qui impliquerait la valorisation de certains aspects autochtones – des « particularités », comme il l’a noté – comme la langue corse, qui est pas considéré comme une langue. co-officiel de la région. Il souhaite que « la langue soit mieux enseignée et devienne le centre de la vie de tout Corse », avec un programme public qui tend vers le bilinguisme.
Macron s’est adressé à un rassemblement dominé par le nationalisme à Ajaccio, qui a également reconnu, par la bouche de certains de ses dirigeants, qu’une étape sans précédent était sur le point de se produire. La présidente de l’Assemblée, Marie-Antoinette Maupertuis, a appelé le président français à prendre les rênes pour résoudre « des années de conflit ».
En ce sens, le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a estimé que le moment était venu de sceller l’autonomie, tout en appelant à « ne pas oublier » pour autant que « les blessures soient cicatrisées ».
« Amateur de café d’une humilité exaspérante. Spécialiste de l’alimentation. Faiseur de troubles passionné. Expert en alcool diabolique. »