Ils proposent des mini trains à batterie pour relier les zones rurales de León

L’UPL propose une alternative qui évite un « nouveau coup » au monde rural et un plus grand isolement et consiste en l’introduction de trains à mini-batterie, déjà utilisés en Europe.

En France, des scénarios alternatifs sont recherchés, comme le projet Draisy, qui représente l’une des idées les plus solides en matière de mobilité rurale sur des lignes ferroviaires non électrifiées. Le projet consiste en des mini-trains de pointe fonctionnant avec des batteries qui leur confèrent une autonomie de 100 kilomètres et peuvent être rapidement rechargés dans n’importe quelle gare où le train s’arrête.

Une de ces solutions consiste à utiliser du matériel roulant léger puisque le poids brut est de 20 tonnes, ce qui n’entraîne pas d’usure de l’infrastructure et réduit ainsi les coûts de maintenance. Il mesure 12 mètres de long, soit environ la longueur d’un bus, et peut accueillir 80 passagers. Il pourrait également voyager sans chauffeur et à une vitesse de pointe de 100 kilomètres par heure, ce qui est considéré comme suffisant pour de courts trajets. Selon le pays voisin, il pourrait également servir de navette pour relier les principaux nœuds ferroviaires au réseau à grande vitesse.

Les études déjà réalisées estiment que les coûts d’exploitation pourraient être réduits de 60 % grâce aux économies d’énergie, car cela éviterait l’inefficacité de l’utilisation de trains comportant de nombreux sièges pour quelques personnes. L’utilisation de ces trains permettrait d’augmenter les fréquences, ce qui est toujours critiqué dans les zones rurales où l’on manque souvent de services et de fréquences suffisants. Le projet est porté par l’opérateur public français SNCF et la société alsacienne Lohr, spécialisée dans les nouvelles formules de mobilité.

Zones rurales

Au contraire, la loi sur la mobilité durable du ministère des Transports, soumise au Congrès par le gouvernement, est toujours en attente d’adoption après les élections du 23 juillet. Parmi les réglementations figurait la disposition visant à éliminer le service ferroviaire dans les zones rurales à faible demande et à le remplacer par des bus ou des taxis, une politique qui permettrait d’économiser ou d’éliminer la nécessité d’entretenir des itinéraires à faible fréquentation, mais réduirait la valeur du patrimoine culturel et les investissements disparaîtraient. fait dans le passé.

Pour toutes ces raisons et en prévision d’une éventuelle approbation de la suppression du transport ferroviaire en milieu rural et au vu de l’alternative proposée en France de redynamiser les zones faiblement peuplées grâce à des trains mini-batteries qui répondraient aux besoins de transport et de mobilité, ils de l’UPL proposent la possibilité d’envisager l’établissement de ce type de transport dans la province de León et dans toute la région léonaise pour des trajets comme León-Ponferrada ou la Vía de la Plata et même sur la ligne FEVE. comme cela a déjà été affirmé à plusieurs reprises dans les Cortes de Castilla y León.

Adrien Richard

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