La faiblesse inquiétante et prématurée de Pogacar : « Tout n’est pas perdu »

Le Slovène, également bouleversé après la chute de sa petite amie sur le circuit féminin, avoue qu’il n’est pas « à 100% ». Vingeaard a pulvérisé son record dans la montée de Marie Blanque

Le garçon qui sourit toujours cette fois ne sourit pas tant que ça. POUR Tadej Pogacar Les Pyrénées le ramènent à ses cauchemars de reddition en 2022. Et tout le monde est surpris par son visage à l’arrivée de Laruns, dans un été qui ressemble à l’automne dans la vallée d’Ossan. Il n’y a même pas un an à Granon il n’avait pas fait preuve d’un abruti aussi inquiétant. Peut-être aussi, car à ce moment-là, il a découvert que sa petite amie est aussi une cycliste professionnelle Urska ZigartElle a subi une commotion cérébrale après une chute au giro féminin. « C’est une mauvaise nouvelle, bien plus triste que de perdre une minute avec Jonas. »

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Son message est peut-être encore insatiable, mais les sentiments d’un autre jour de défaite contre son démon spécial parlent d’eux-mêmes. Et surtout, les chiffres sont prononcés dans l’urgence. Tout d’abord, un mauvais signe.

Lorsque le phénomène slovène s’est lancé il y a trois ans dans son premier et surprenant tour et a gravi pour la dernière fois le col de la Marie Blanque (près de huit kilomètres à 8,5% de moyenne et à dureté croissante), personne n’était comme Pogacar. Puis 22 minutes et 24 secondes. Mercredi, dur Jonas Vingaard, même s’il voulait juste « essayer ».Il était également prêt à utiliser sa griffe lorsqu’il y avait plus de trafic pour empêcher quiconque de prendre le volant – il y avait ceux qui sont tombés dans la grande évasion du jour entraver-, signé dans la même section plus d’une minute et demie de moins (20:57).

Pogacar, atteignant la ligne d’arrivée depuis Laruns. MARTIN DIVISEK

« Trop vite », admet Pogi. « J’ai essayé de persévérer mais face à une attaque comme celle-ci, il n’y a pas grand-chose à faire. « C’était plus fort, mais tout n’est pas perdu », annonce-t-il, sans sourire, avec l’appréhension qu’on imagine une autre mission ardue, un autre combat impossible. Parce que les gains sont encore faibles (53 secondes), mais Vingaard est non seulement plus fort, mais aussi un expert pour ne pas abandonner, il a toute la sagesse du Tour passé, une préparation au millimètre près et, encore une fois, la meilleure équipe. Et toujours la prudence : « Je connais Tadej, il n’abandonne jamais, on se battra jusqu’au bout. »

La faiblesse de Pogacar révèle l’évidence. Les aléas des classiques du printemps, historiquement le Tour des Flandres, la Flèche Wallonne et l’Amstel Gold Race, font désormais des ravages. La blessure au poignet à Liège-Bastogne-Liège ne lui a pas permis de préparer le tour de reconquête comme il se doit. Et l’attelle sur son bras gauche rappelle ce qu’il est, à la fois son handicap et son espoir : que le temps lui apporte mieux. « C’était un coup dur, mais ce n’est que la première étape de montagne. L’objectif est clair : nous nous battrons chaque jour pour gagner du temps. Espérons que nous ayons la force que Jonas avait aujourd’hui », conclut le Slovène. et son gérant Mauro GianettiIl le confirme : « On l’attendait de Bilbao. » C’est une réalité plus authentique : Vingaard est au mieux et Tadej n’est toujours pas à 100 %. Tout n’est pas perdu. »

Aspin, Tourmalet…

Les Pyrénées, qui se prolongeront ce jeudi avec une destination à Cauterets via Aspin et Tourmalet, ont également laissé des traces intéressantes et des scénarios inédits. Peut-être y a-t-il un tiers entre les deux colosses qui détermine le combat. La morsure de Jai Hindley, véritable vainqueur du Giro, le met à fond dans un combat apparemment destiné à ne pas subir le harcèlement de tiers. « Être là ne faisait pas partie du plan. J’ai juste improvisé », a admis le cinquième Australien en jaune et n’a pas pu chasser le sourire de son visage après l’étape.

et les performances de Carlos Rodríguezle dernier à perdre la barre de Vingegaard et Pogacar à Marie Blanque le confirme à 22 ans comme espoir national et comme leader d’un Ineos dans lequel Egan Bernal arrêté plus de trois minutes. « J’étais sur le point de les suivre, mais ils sont à un niveau différent. Les deux derniers kilomètres de Marie Blanque étaient morts, mais au final on n’a pas perdu beaucoup de temps, c’est de cela qu’il s’agissait », a reconnu l’Andalou, victime d’une petite mésaventure après avoir franchi la ligne d’arrivée lorsqu’il a percuté sa voiture le le chemin vers la ligne d’arrivée. bus, dérangé par quelques fans. Il est le neuvième d’un général dans lequel il y a à peine trace d’un Michel Landa qu’il vise dès aujourd’hui les victoires d’étapes, pourquoi pas aussi à Cauterets.

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Benoîte Favager

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