La France a conseillé à ses citoyens en Iran de quitter le pays « dès que possible » en raison de la répression brutale du régime

Manifestations contre la mort de Mahsa Amini et en solidarité avec les manifestants antigouvernementaux en Iran à Paris, France le 1er octobre 2022. REUTERS/Christian Hartmann

Le ministère français des Affaires étrangères a exhorté tous ses citoyens à quitter l’Iran « dès que possible ». étant donné le risque qu’ils soient des objets « arrestations arbitraires, détentions et procès inéquitables » au milieu des protestations contre la mort de la jeune Mahsa Amini en garde à vue pour ne pas avoir porté le voile comme il se doit.

« Tous les visiteurs français, y compris ceux qui ont la double nationalité, sont à haut risque d’arrestation», qui s’applique également à ceux qui sont impliqués dans le tourisme.

Dans son avertissement, le ministère rappelle qu’en cas d’arrestation ou de détention « Le respect des droits fondamentaux et de la sécurité personnelle n’est pas garanti ».

Une moto de police brûle lors d'une manifestation contre la mort de Mahsa Amini à Téhéran, Iran, le 19 septembre 2022. WANA (Agence de presse de l'Asie de l'Ouest) via REUTERS/File
Une moto de police brûle lors d’une manifestation contre la mort de Mahsa Amini à Téhéran, Iran, le 19 septembre 2022. WANA (Agence de presse de l’Asie de l’Ouest) via REUTERS/File

On rappelle que la France l’a demandé aux autorités iraniennes ces dernières heures Libération de deux Français, Cécile Kohler et Jacques Parisaccusé par le régime théocratique d’appartenir aux services secrets français.

Kohler, 37 ans, était membre de la Fédération nationale française pour l’éducation, la culture et la formation professionnelle (FNEC-FP FO) et son mari, 69 ans, était auparavant secrétaire général du Département des collèges et lycées (SNFOLC). Leur arrestation a été annoncée en mai alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer en France après une visite touristique présumée.

Le gouvernement français a confirmé les arrestations et nié catégoriquement qu’ils étaient des espions.

Alors, avec ce dernier conseil aux voyageurs, la France rejoint le peloton Pays-Bas et Espagnequi a émis des avertissements similaires vendredi dernier.

Un journal avec une photo de couverture de Mahsa Amini, à Téhéran, Iran le 18 septembre 2022. Majid Asgaripour/WANA (Agence de presse de l'Asie de l'Ouest) via REUTERS/File
Un journal avec une photo de couverture de Mahsa Amini, à Téhéran, Iran le 18 septembre 2022. Majid Asgaripour/WANA (Agence de presse de l’Asie de l’Ouest) via REUTERS/File

La médecine légale iranienne a vérifié qu’Amini était décédé d’un problème cardiaque, et non d’un accident vasculaire cérébral, alors qu’il était en garde à vue après avoir été arrêté par des agents de la soi-disant police des mœurs.

La mort de la jeune femme a provoqué une Vague d’indignation à la fois dans une partie de la société iranienne et à l’unanimité au niveau international.

Vous êtes inscrit de nombreuses manifestations dans diverses villes d’Iran, dont Téhéran, où de nombreuses femmes ont jeté leur foulard et se sont coupés les cheveux en signe de protestation. Les autorités, pour leur part, ont violemment réprimé, et du moins abandonné, ces concentrations 154 mortsselon les derniers chiffres de l’organisation non gouvernementale Iran Human Rights (IHR).

Six pays de l’Union européenne proposent de sanctionner l’Iran pour la mort de Mahsa Amini et la répression des manifestations

Espagne, Allemagne, France, Italie, Danemark et République tchèque ont pris des mesures au niveau européen et les ont proposées aux partenaires communautaires Imposer des sanctions au régime théocratique iranien suite à la mort en détention de Mahsa Amini et pour eux Répression violente des manifestations en Iran.

Des personnes participent à une manifestation contre le régime islamique iranien et la mort de Mahsa Amini devant l'ambassade d'Iran à Madrid, Espagne, le 6 octobre 2022.  REUTERS/Juan Médine
Des personnes participent à une manifestation contre le régime islamique iranien et la mort de Mahsa Amini devant l’ambassade d’Iran à Madrid, Espagne, le 6 octobre 2022. REUTERS/Juan Médine

« Il doit y avoir des conséquences pour les responsables de la mort de Mahsa Amini et de la violente répression des manifestations en Iran », ont déclaré des sources du ministère des Affaires étrangères. presse européennequi déclarent que les six États membres ont mis sur la table 16 « propositions concrètes » d’individus et d’organisations qui devraient être sanctionnées.

Sans entrer dans le détail des mesures, des sources diplomatiques ont confirmé que la République tchèque, qui assure la présidence semestrielle de l’UE, soutient l’initiative et que Le processus est en cours ».

En ce sens, les partenaires européens désignent la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à la fin du mois comme le moment d’adopter formellement les restrictions. « Nous travaillons d’arrache-pied pour mettre en œuvre ces propositions », ont ajouté les sources.

Le service extérieur de l’UE, qui mène généralement les procédures d’imposition de sanctions avec les États membres, n’a pas exclu cette possibilité. Mesures punitives au niveau européen contre Téhéranbien que toute décision en la matière dépende de la conférence des ministres des Affaires étrangères du bloc.

(Avec des informations d’Europa Press)

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Gilles Samson

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