La France explose à cause de l’essence – El Sol de México

France – Un mort et 227 blessés, dont cinq grièvement, ont été laissés hier en France par la mobilisation terroriste sans précédent gilets jaunesorganisés via les réseaux sociaux pour protester contre l'augmentation du prix des carburants, du coût de la vie, de l'augmentation des impôts, etc.-en général-remettre en question la politique du président Emmanuel Macron.

La manifestation constitue un sérieux avertissement à l'encontre de la politique globale du gouvernement, qui se heurte chaque jour à une résistance croissante. Dans la plupart des concentrations, le gilets jaunes Ils scandaient fréquemment le slogan « Macron démissionne » et chantaient les premiers couplets de l’hymne national. La Marseillaise. Pour de nombreux analystes et dirigeants de l’opposition, cette protestation généralisée équivalait à un référendum contre Macron.

Le pays a été pratiquement paralysé par cet enthousiasme, qui reflétait le désespoir d'une partie importante de la société, qui s'est fait connaître en portant les vêtements de sécurité fluorescents obligatoires dans chaque véhicule sur les routes et les autoroutes en prévision des situations d'urgence.

Cette journée tendue, à laquelle ont participé 282 000 manifestants, s'est soldée par 52 interpellations préliminaires et 38 mises en examen, a annoncé en fin d'après-midi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Les partis d'opposition ont contesté ces chiffres et assuré que plus de 500 000 personnes avaient pris part aux manifestations, qui consistaient à arrêter la circulation à environ 2 000 points stratégiques du réseau routier français et à bloquer certaines stations-service et accès aux péages autoroutiers.

Le mouvement du gilets jaunes Il est apparu spontanément sur les réseaux sociaux il y a un mois, sans lien apparent avec les partis politiques ou syndicats traditionnels.

Ces derniers jours, le mouvement s'est élargi et a reçu le « soutien personnel » de nombreux dirigeants d'extrême droite, d'extrême gauche, du Parti socialiste et des Républicains (LR, droite conservatrice), ainsi que des grandes centrales syndicales.

La protestation a été alimentée par le mécontentement de la classe moyenne inférieure et des couches les plus défavorisées de la population, qui ont exprimé leur colère face à la politique économique de Macron. La protestation a été déclenchée par l'augmentation récemment décidée des taxes sur les carburants.sous prétexte de faire avancer la transition énergétique.

Beaucoup de gilets jaunes Ils vivent dans des zones urbaines éloignées des grandes agglomérations et affirment que la voiture est leur seul moyen de transport, ce qui pèse lourdement sur leur budget.

L'attitude dépolitisée des insatisfaits trouve la sympathie de 74% de la population française, selon une enquête publiée vendredi par l'Institut Odoxa-Dentsu.

Le caractère « inorganique » du mouvement est une des raisons qui expliquent le dénouement dramatique de la journée, les points de blocage ayant été décidés à la dernière minute. Cette improvisation et l'absence de forces de l'ordre pour canaliser les extrémistes ont rendu difficile la réponse policière pour assurer la sécurité afin d'éviter les accidents provoqués par les tensions et les affrontements. gilets jaunesLes forces de l'ordre et les citoyens hostiles au mouvement de protestation.

« Un mouvement sans leader, sans cadre et sans forces de l'ordre… Nous sommes au premier jour d'un phénomène sans précédent : les cyber-manifestations. » « Les citoyens lancent des mouvements qui se figent sur Internet et conduisent à ce que nous voyons aujourd'hui. », a interprété Raymond Soubié, l'un des plus grands experts français en matière sociale.

Les tensions étaient clairement visibles à de nombreux points critiques dans les principales villes de l’intérieur du pays et notamment à proximité des Champs-Élysées. A plusieurs reprises le gilets jaunes Ils ont tenté de prendre le contrôle de l'avenue pour empêcher la circulation, mais ont été repoussés par la police. Les forces de l’ordre ont également dû utiliser des gaz lacrymogènes pour empêcher un groupe d’atteindre le palais de l’Élysée, où le président Macron a rencontré ses principaux collaborateurs après le déroulement des événements.

Encouragés par le résultat d'hier, de nombreux groupes de gilets jaunes Ils sont restés hier soir dans leurs points de concentration et étaient déterminés à poursuivre la protestation ce dimanche, en espérant trouver le soutien des camionneurs et des transporteurs longue distance.

Face à cette situation, de nombreux spécialistes et analystes politiques craignent que, précisément à cause du manque de dirigeants, le mouvement puisse dépasser ses limites et s'engager sur la voie d'un plus grand désespoir qu'il sera difficile de canaliser.

Benoîte Favager

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