La guerre à Gaza met à rude épreuve la politique d’une France de moins en moins influente sur la scène internationale.

Un enchevêtrement de déclarations absurdes et de controverses. Le Guerre depuis Ruban a mis en colère la classe politique France. Les deux dernières semaines ont été un drame mineur malgré la gravité de la situation actuelle dans le conflit entre les deux Israël Et Palestine. Loin de sa singularité sur la scène internationale d’hier et de sa capacité à parler à tous types d’acteurs, le pays voisin joue un rôle mineur pour apaiser cette nouvelle escalade. Moyen-Orient. À cette perte de poids international s’ajoute le revers de la médaille : un débat politique et médiatique polarisé sur un conflit complexe et tragique qui ne fait qu’empirer. Tensions dans la société gauloise multiculturelle.


Le dernier épisode de ce mauvais moment que traverse actuellement la vie politique française s’est produit ce lundi après-midi avec un débat houleux et irrespectueux au sein du Assemblée nationale. « Nous sommes des Pavloviens de la discorde », a déploré le député centriste Jean-Louis Bourlangues. L’événement a eu lieu à la veille d’un déplacement du président français mardi. Emmanuel Macron, à l’État hébreu. Bien qu’il n’y ait pas de grandes attentes pour cette visite, surtout pas qu’elle servira à en obtenir une Arrêtez le feu et une solution pacifique conflitLe leader s’efforce de progresser dans la libération des otages Hamas ou l’entrée de aide humanitaire dans les territoires palestiniens.

« Israël a le droit à la sécurité, le droit à se défendre », a assuré le Premier ministre à l’ouverture de la séance. Elisabeth Borne. Avec son discours, il a tenté de défendre une position équilibrée, quoique baroque et risquant d’avoir peu d’impact. « La réponse militaire doit être faite dans cet esprit Droit international« en particulier le droit international humanitaire », a ajouté Borne, qui a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire ». Une position similaire à celle du gouvernement espagnol, que la France avait déjà défendue la semaine dernière lors du vote de la résolution brésilienne au Conseil de sécurité américain. ONU.finalement opposé son veto par Etats-Unis.

Divergences au sein du macronisme

Le Premier ministre a affirmé défendre « la voix unique de la France ». Cependant, d’une part, sa position est critiquée par le Gauche qui l’accuse d’être trop indulgente avec le gouvernement israélien Benjamin Netanyahou. Et de l’autre la droite et une partie du macronisme qui veulent un « soutien inconditionnel ». en Israël, à l’instar de Washington.


En fait, le débat parlementaire a eu lieu après un voyage controversé dans l’État hébreu ce week-end du président de l’Assemblée, le macroniste. Yaël Braun-PivetAvec Éric Ciottile président de Los Republicanos (lié au PP) et Meyer Habib, député des Français vivant en Israël et proche du Likoud (le parti nationaliste et conservateur de Netanyahu). Après avoir exprimé son « soutien inconditionnel » au gouvernement israélien le 10 octobre, Braun-Pivet a déclaré cette fois que « rien ne devrait empêcher Israël de se défendre », malgré les bombardements dévastateurs de Tsahal qui ont déjà causé la mort de plus de 5 000 Palestiniens. Et il a imputé la responsabilité de ces morts au Hamas en utilisant des « civils » comme « boucliers humains ».

La position du pivot marron symbolise l’alignement d’une partie du Macronisme en faveur du gouvernement israélien et de sa réponse sévère aux attaques sanglantes du Hamas du 7 octobre. Le tour de l’héritage de l’Atlantique Nicolas Sarkozy (2007-12), cette position a conduit à certaines divergences au sein de la diplomatie française. Le Quai d’Orsay craint un affaiblissement des relations avec les autres pays arabes. Le ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonnes’en est distancié les soi-disant « faucons » du secteur des médias numériques – parmi eux, Sylvain Maillard, chef du parti de Macron. Et dans ses déclarations, il insiste sur la recherche d’une solution à deux États.

« La voix de la France manque »

« Israël doit mettre fin à sa politique la colonisation», a critiqué le centriste Bourlangues, président de la commission des Affaires étrangères. Ce représentant du MoDem a eu un léger vertige à la fin de son discours, qui fut l’un des plus intéressants et des plus dignes, mais qui a été interrompu à plusieurs reprises par des insultes de la part de la droite.

« La voix de la France nous manque », déplorent les insurgés Mathilde Panot. « Nos larmes ne peuvent pas être guidées par une géométrie variable. (…) Il faut pleurer toutes les victimes crimes de guerre», du Hamas comme de l’armée israélienne, a ajouté le chef de la faction France Insoumise (FI, principal parti). gauche). Bien que la position de l’éducation de Jean-Luc Mélenchon Le conflit israélo-palestinien est plus modéré que celui de Podemos ou de Más País et a suscité de nombreuses controverses en France ces deux dernières semaines.


Ces controverses provenaient du refus des rebelles de qualifier le Hamas d’« organisation ». terroriste» et préfèrent parler d’« actes de terrorisme » commis le 7 octobre. Aussi le fait que « tous les crimes de guerre » sont dénoncés, tant ceux subis par les civils israéliens que par les Palestiniens. Quelques différences lexicales qui ont fait couler beaucoup d’encre non seulement dans les médias français – même en couverture du magazine Charlie Hebdo dans lequel il présente Mélenchon comme un ami du Hamas – mais cela ont exacerbé les divergences au sein de la coalition de gauche NUPES. Cette alliance de rebelles, de socialistes, de verts et de communistes se trouve dans sa phase la plus délicate.

La dernière de ces controverses découle d’un tweet que Mélenchon a écrit dimanche dans lequel il critiquait les déclarations de Braun-Pivet depuis Israël et l’accusait d’être « emprisonné ». Tel Aviv» et l’a comparé à la concentration de soutien au peuple palestinien qui a eu lieu place de la République à Paris, à laquelle ont participé entre 15 000 personnes, selon les chiffres de la police, et plus de 30 000 personnes, selon les organisateurs. Points de critique qui, selon la présidente du Parlement – ​​petite-fille d’un juif polonais – ont une connotation antisémitepuisque le verbe « camp » Selon sa conclusion assez compliquée, il appartient à la même famille lexicale que « camp de concentration ».

« C’est une polémique ridicule. Bientôt, nous ne pourrons plus rien dire», s’est plaint le député rebelle Arnaud Le Gall dans des déclarations à EL PERIÓDICO dans les couloirs de l’assemblée. «Il y en a actuellement un lutte idéologique en France sur le conflit palestino-israélien », a ajouté ce représentant. Une pulsation entre visions gaullo-mitterrandienne et atlantique éclipsée par la série de contestations de ces deux dernières semaines.

Adrien Richard

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