lieu de pêche habituel
Leurs lieux de pêche habituels seront la mer du Japon dans le nord-ouest du Pacifique jusqu’à ce que le déclenchement de la Première Guerre mondiale révèle une grave pénurie d’unités navales plus petites et auxiliaires dans les pays de la Triple Entente.
La Grande-Bretagne le résout en armant sa nombreuse et toute nouvelle flotte de chalutiers latéraux (chalutiers).
La France doit couvrir ses côtes et entreprendre l’affrontement en Atlantique et en Méditerranée, dans la période 1916-1917 elle acquiert des bateaux de pêche pour rejoindre les 254 qu’elle réquisitionne aux armateurs gaulois, elle en achète un à l’Italie, deux à la Belgique, trois à la Suède, quatre au Brésil, 19 en Angleterre, huit en Grèce, dix en Islande, onze aux Pays-Bas, treize aux États-Unis, quarante en Norvège, 39 en Espagne, dont quatre finiront par retourner à leurs propriétaires du conflit ( Capelan ex Espartero et Barbue ex Zenobia de A Corua, Annibal ex Araa de Barcelone et Etorneau ex Mamelena Ocho de San Sebastin) et la France achète 34 chalutiers au Japon, dont l’Iwai Maru N.2, rebaptisé Balsamine.
En mai 1924, Pedro Ciriza rachète Lafuente Balsamine à Bayonne.
Le 31 mai 1924, Balsamine est rachetée à Bayonne pour Pasajes par Pedro Ciriza Lafuente. Avec ses frères Ángel et Agustán, ils forment l’une des plus importantes familles d’armateurs basques, il est rebaptisé Malenchu et déjoué SS-2-550, il reçoit le signe MGBH, en 1925 il passe à sa veuve Magdalena Zarrandicoechea Echenique . Celui-ci hypothéqua deux emprunts des armateurs Agustín Ciriza et Miguel Bengoechea, qui furent vendus le 9 avril 1927 à l’armateur de Gijón Jesús García Castillo. Il dessert les zones de pêche nationales, les plages de France et le Gran Sol depuis son port de base de Gijn.
L’arrêté ministériel du 14 décembre 1933 corrige les indicatifs d’appel de la flotte espagnole avec l’approbation préalable de l’OMI, notre pays affichera le E comme initiale et le Malenchu sera réaffecté à EAVT. Il se débarrassera de la mobilisation pendant la guerre civile, déplaçant sa base à Vigo, mais pas de la sévérité de la bataille ; En 1937, dans les chantiers navals d’Enrique Lorenzo, il doit remplacer 24 cadres.
Retour à Gijn
En 1941, il retourna à Gijn et reçut le numéro GI-4-1108. En novembre 1945, Jesús García Castillo, marié à Rosa López de Haro (son frère Francisco García Castillo à María del Socorro López de Haro), le Malenchu contribua à la création de la société commerciale López de Haro SA dans son activité de pêche depuis ils faisaient partie de la société Vapores Costeros dans les transactions commerciales. Il porte un emblème de diamant rouge et blanc sur la cheminée à côté du couple de cabillaud Santa Cruz de Bezana-Santa Cruz de Llanera. En janvier 1956, il subit un arbre de poupe cassé en s’échappant du naufrage, 21 plongées en 36 heures du célèbre nageur de combat José M. Pelez « Peltop », défendant sa suprématie sur les plongeurs, coupent l’arbre pour son remplacement.
À l’été 1959, l’armateur de Gijón, Honorato Puebla Llanos, l’a acheté (il partage le couple H. Puebla-B. Alonso avec Benigno Alonso Morn) et des brûleurs à mazout ont été installés dans le chantier naval Duro Felguera, augmentant le rayon de action à 3 876 milles à 9,5 nœuds. Le 30 avril 1969, il a été démoli à Pasajes.
Racheté par la compagnie maritime Les Entreprises Maritimes Basques SA basée à La Rochelle
Le Balsamine est envoyé en mer Méditerranée en tant qu’unité d’artillerie sous pavillon français à la fin de 1917, où il est impliqué dans la bataille du cap Ducato en mer Ionienne le 14 décembre, grâce au déploiement du sous-marin allemand le plus performant en dans la zone, l’UC-38 commandé par le capitaine Hans H. Wendlandt, qui opère depuis la base austro-hongroise de Pola sur la mer Adriatique et est responsable de 43 naufrages.
La Balsamine forme un convoi lorsque l’UC-38 torpille et frappe le croiseur français Chateaurenault de 8 200 tonnes. Les torpilleurs Mameluk et Rouen poursuivent le sous-marin, le torpilleur Lansquenet vient en aide au personnel tombé à l’eau après l’explosion, la Balsamine tente de remorquer le croiseur. Deux heures plus tard, dans une nouvelle émergence, l’UC-38 torpille le croiseur et le coule à nouveau, le bateau doit plonger de toute urgence le remorquage, les destroyers parviennent à atteindre le sous-marin avec des grenades sous-marines, prenant vingt survivants sur un rouleau de 28 sur .
A la fin de la guerre, il est racheté par la compagnie maritime Les Entreprises Maritimes Basques SA, où ils pêchent à La Rochelle.
En décembre 1919, alors que la chaudière navigue de Toulon vers le port de la base charbonnière, la chaudière explose, tue le chef mécanicien et le timonier de service et est remorquée à La Rochelle par le Bou Biskara.
Le Malenchu commandé par Mariano Benigno Fraga
Benigno Fraga (Portocelo 1902 – Séville 1968), le célèbre capitaine de pêche marial, commanda de juillet 1931 à juin 1934 le seul bou japonais qui faisait partie de la flotte de pêche nationale, le Malenchu, avec l’Asturien Jesús Álvarez comme capitaine. Venu du Bou Musel de Justo Ojeda, un tout jeune Fraga, pas encore trentenaire, est séduit par Jesús García Castillo, qui lui confie le commandement de son chalutier pour la pêche dans les eaux nationales et sur les plages françaises. Après un parcours de trois ans aux résultats remarquables, Justo Ojeda a pris la direction de son entreprise jusqu’à sa mort en 1968 alors qu’il préparait sa retraite.
(Benigno Fraga, référence de la pêche au bou au milieu du XXe siècle. La Voz 26/03/2022)
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