Les immigrés, gros business pour la France

L’État en perçoit un solde positif d’environ 12 400 millions d’euros ; De plus, les immigrants, dont la plupart sont jeunes, sont de gros consommateurs

Les immigrés, gros business pour la France JPQ

22/11/2010

Mise à jour à 04h47.

Les immigrés légaux sont une activité très lucrative pour l’économie française : ils reçoivent environ 47,9 milliards d’euros du budget de l’État, mais paient environ 60,3 milliards de leur propre poche. Un solde positif et favorable pour les finances publiques de l’ordre de 12,4 milliards d’euros, qui n’est que la partie monétaire de transferts positifs bien plus élevés.

En France (64,7 millions d’habitants), environ 6,5 millions de Français ont un membre de la famille immigré. Le nombre d’immigrants illégaux est très arbitraire. Il y a environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Lille, dirigée par le professeur Xavier Chojnicki, a réalisé une étude pour le compte du ministère des Affaires sociales sur les coûts et bénéfices économiques de cette immigration pour l’économie nationale et est parvenue à ce résultat codé (2009) , après plusieurs années d’études.

A partir de chiffres officiels, les chercheurs ont décomposé tous les principaux postes de transferts positifs et négatifs des immigrés et concluent à ce bilan très positif pour l’économie nationale.

Poste par poste, l’immigration coûte au budget de l’Etat (2009) environ 47 900 millions d’euros, dans ces concepts : retraites 16 300 millions d’euros ; allocation logement, 2 500 millions ; Participation minimale 1 700 millions ; allocations de chômage, 5 000 millions ; Aide familiale, 6 700 millions ; aide sanitaire, 11 500 millions ; Éducation, environ 4 200 millions.

Travailleurs migrants sur l’autoroute

Les immigrés, pour leur part, contribuent des sommes beaucoup plus importantes au budget de l’État avec leur propre travail : impôts sur le revenu, 3 400 millions d’euros ; Impôts sur les revenus du capital, 3.300 millions ; impôts et accises 18 400 millions ; impôts locaux, municipaux et autres, 2 600 millions ; Contribution Sociale pour le Règlement de la Dette (CRDS) et Contribution Sociale Généralisée (CSG), 6 200 millions ; Cotisations sociales, environ 26 400 millions d’euros.

A ce solde positif d’environ 12,4 milliards d’euros, il faut ajouter d’autres revenus, pas toujours monétaires, mais socialement et économiquement importants : les immigrés occupent la grande majorité des emplois que les Français ne veulent pas exercer, 90 % d’entre eux le Les autoroutes construites au cours des dernières décennies ont été construites avec de la main-d’œuvre immigrée; sans main-d’œuvre étrangère, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient beaucoup plus chers car la main-d’œuvre étrangère est beaucoup moins chère.

Cela se reflète également dans la comptabilisation effectuée par les chercheurs de l’Université de Lille profondes mutations sociales . Les immigrés, pour la plupart jeunes, sont de gros consommateurs : ils paient environ 18 400 millions d’euros à l’État en impôts et taxes sur leurs dépenses personnelles. Les immigrés ont profondément modifié le sport et l’art populaire français : la grande majorité des footballeurs d’élite sont des enfants d’immigrés ; Les immigrés de première et de deuxième génération, les Noirs et les Nord-Africains dominent de plus en plus les listes de résultats.

Emplois garantis par l’immigration

Dans le même temps, de nombreux métiers, emplois et services ne sont désormais assurés que par l’immigration. Plus de 50 pour cent de Les médecins des hôpitaux de banlieue sont étrangers ou d’origine étrangère . 42% des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des petits ateliers de réparation automobile à Paris et en région parisienne appartiennent à des mécaniciens immigrés et à de petits propriétaires.

Dans un domaine aussi stratégique que l’avenir du système national de retraite, les immigrés jouent un rôle très positif. Le très officiel Conseil national sur l’avenir des retraites est arrivé à la conclusion suivante : « Une immigration annuelle d’environ 50 000 nouveaux immigrés réduirait le déficit des retraites d’un demi-point.

Commentant le processus, Xavier Chojnicki, qui a dirigé l’équipe de recherche de l’Université de Lille qui est parvenue à ces conclusions, a déclaré : « C’est un processus historique lié à la structure de la population immigrée majoritairement jeune. Peu qualifiés, ils sont au chômage, très souvent. Mais ce sont aussi de grands dépensiers et très entreprenants. Les pensions que nous versons aux personnes âgées sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales des plus jeunes, parmi lesquels se trouvent des personnes très dynamiques. Nous assistons à l’émergence d’une petite classe moyenne issue de l’immigration.

Article réservé aux abonnés

Accès sans frontières au meilleur journalisme

Afficher les commentaires



Zacharie Morel

"Fanatique invétéré des réseaux sociaux. Sujet à des crises d'apathie. Créateur. Penseur. Gourou du web dévoué. Passionné de culture pop. Résolveur de problèmes."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *