L’extrême droite autrichienne domine les sondages avec son discours « patriotique » – EUROEFE EURACTIV

Vienne (Euractiv/EuroEFE).- Les principales actualités européennes des capitales des partenaires qui composent le réseau EURACTIV de portails multilingues, dont EuroEFE.

Dans l’actualité de ce lundi des Capitals :

VIENNE

L’extrême droite autrichienne domine les sondages avec son discours xénophobe et anti-UE :

Le parti d’extrême droite autrichien FPÖ (groupe ID au Parlement européen) continue d’être en tête des derniers sondages d’opinion à l’approche des prochaines élections fédérales de l’automne prochain, grâce à son discours xénophobe et anti-européen.

Les sondages montrent que le parti remporterait 29 % des voix lors des élections d’aujourd’hui, soit une hausse de 13 points par rapport à 2021. Ces chiffres permettraient au parti de dépasser son record de 26,9 % de 1999. Le FPÖ est depuis un an la force numéro un dans toutes les enquêtes.

Cependant, l’optimisme de ses membres a peut-être été freiné par le fait que le FPÖ était en tête dans d’autres sondages, puis a chuté dans les dernières étapes de la campagne électorale.

Herbert Kickl, leader du FPÖ Il est un partisan de la ligne dure dans tous les domaines politiques, mais particulièrement sur les questions de migration et de politique étrangère.. EN SAVOIR PLUS

(Tobias Gerhard Schminke, EuropeElects)

BERLIN

Les conservateurs allemands mettent fin à leur série de coalitions avec les Verts :

Le parti de centre-droit CDU a décidé vendredi d’entamer des négociations de coalition avec le SPD dans le Land de Hesse, rompant ainsi avec la tradition de ce parti consistant à conclure une alliance avec les Verts au niveau régional.

Au niveau fédéral, les coalitions entre la CDU et les Verts sont devenues monnaie courante ces dernières années. La coalition, qui a pris fin vendredi, existait depuis dix ans. Une autre coalition régionale s’est formée en 2022 dans « l’État fédéral » de Rhénanie du Nord-Westphalie.

« Nous avons pris cette décision difficile », a souligné le Premier ministre de Hesse Boris Rhein (CDU). EN SAVOIR PLUS

(Nikolaus J. Kurmayer | Euractiv.de)

PARIS

Manifestations massives contre l’antisémitisme à travers la France :

Près de 182 000 personnes ont manifesté dimanche dans toute la France contre la montée de l’antisémitisme dans le pays et dans d’autres partenaires de l’UE, même si l’absence du président Emmanuel Macron aux manifestations était flagrante.

Selon les chiffres officiels, près de 1 200 actes antisémites ont été recensés en France depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.

« Ce chiffre en un mois seulement correspond à deux ou trois années d’actions antisémites (dans d’autres années « normales ») », a déclaré Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). a participé ce dimanche à la Marche de Paris, à laquelle ont pris part plus de 105 000 personnes.

«Voir autant de monde me touche (…). « Les Français entrent dans l’histoire », a commenté Galina Elbaz, vice-présidente de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA). EN SAVOIR PLUS

(Paul Messad | Euractiv.fr)

LA HAYE

Le parti en tête des sondages sera en compétition aux élections européennes avec le PPE :

Le parti néerlandais Nouveau Contrat Social (NSC), fondé en août dernier et déjà en tête des sondages, souhaite participer aux élections européennes de 2024, selon son leader Bert van, rejoignant ainsi le groupe Boggelen du Parti populaire européen (PPE). .

La presse néerlandaise rapporte que le parti souhaite rejoindre le PPE.

Van Boggelen a annoncé vendredi dernier ses projets pour les élections européennes de juin 2024, lors de la première grande conférence du parti avant les élections nationales prévues le 22 novembre.

« Je ne pense pas que nous devions avoir trop de doutes quant à notre participation ou non. [en las elecciones de la UE] »Compte tenu de la situation actuelle, nous le ferons », a expliqué van Boggelen.

Selon De Telegraaf, le parti souhaite rejoindre les rangs du PPE pour les élections de 2024 et le ferait en formant une coalition avec l’Appel chrétien-démocrate (CDA), l’ancien parti de son fondateur Pieter Omtzigt.EN SAVOIR PLUS

(Benedict Stöckl | Euractiv.com)

VARSOVIE

Le PiS est confronté à sa dernière chance d’obtenir une majorité parlementaire :

Le parti conservateur polonais PiS a sa dernière chance de former une alliance pour obtenir une majorité parlementaire qui lui permettra de diriger à nouveau le pays.

Après les élections législatives d’octobre dernier, le président polonais Andrzej Duda a nommé le Premier ministre Mateusz Morawiecki (PiS) pour former un nouveau gouvernement.

Bien que le PiS soit arrivé premier aux élections législatives du 15 octobre, la Coalition civique Tusk (KO, PPE), ainsi que l’alliance centriste de la Troisième voie (Renew Europe/PPE) et la Gauche (S&D), ont obtenu plus de 54 % et ont obtenu une victoire. majorité de 248 sièges dans la chambre basse de 460 sièges, le Sejm.

Confronté au dilemme de choisir entre Morawiecki et le chef de l’opposition Donald Tusk, Duda a désigné Morawiecki comme candidat du parti vainqueur pour former un nouveau gouvernement.

Selon la constitution polonaise, le président est tenu de convoquer la Diète (parlement) au plus tard 30 jours après les élections. La séance d’ouverture aura lieu ce lundi. EN SAVOIR PLUS

(Alexandra Krzysztoszek | Euractiv.pl)

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Edité par F. Heller

Adrien Richard

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