Il est temps de s’évader. Mais ne pas faire ses valises, comme beaucoup le disent depuis des mois, faisant du système démocratique colombien une sorte de chantage pour tout le pays.
Ou est-ce très démocratique de partir du haut vers le bas et de dire : « Je fermerai mes entreprises, je licencierai mes employés et je prendrai mon argent ailleurs si un tel candidat gagne » ? Oui, c’est vrai, n’importe qui peut faire ce qu’il veut de son argent et de sa vie, mais en faire un élément de pression pour empêcher x ou y de gagner une élection ne semble pas être l’humeur de quelqu’un qui dit respectueusement démocratie.
Fuyons plutôt ce défaitisme qui a laissé beaucoup de visages longs ce dimanche parce que le candidat qu’ils voulaient n’a pas gagné. Rappelons que la Colombie n’a pas élu de gouvernement de gauche depuis près de 100 ans. Près d’un siècle s’est écoulé (quatre-vingt-douze ans pour être précis) depuis le début de cette hégémonie libérale, qui garantissait aux colombiens des avantages sociaux, des congés obligatoires, la liberté de religion et rêvait même d’une réforme agraire, qui attache à ce jour une grande importance pour le pays.
À travers Jean-Paul Calvas
Dans l’image de Violoncelle CamachoLes partisans de Rodolfo Hernández réagissent au résultat des élections.
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