14 personnes sont jugées en France pour la décapitation en 2020 du professeur Samuel Paty par Abdoullakh Anzorov

Paris – La justice française a ordonné le procès de 14 personnes pour le meurtre du professeur Samuel Paty, commis en octobre 2020 près de Paris par Anzorov, un islamiste radical.

Parmi ceux qui seront au banc des accusés figurent Azim Epsirkhanov et Naïm Boudaoud, tous deux accusés d’être complices du crime. meurtre après avoir accompagné Anzorov pour obtenir les armes avec lesquelles il a commis le crime.

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Le 16 octobre 2020, Anzorov, 18 ans, a attendu Paty devant son école de Conflans-Saint-Honorie, pour décapiter plus tard le professeur d’histoire alors âgé de 47 ans après avoir fait face à une campagne sur les réseaux sociaux dans laquelle il était accusé d’avoir été montré avoir montré des caricatures de Mahomet dans ses cours.

Le jeune terroriste tchétchène a été tué par la police peu après avoir commis son crime.

Manifestation contre le terrorisme à la suite du meurtre du professeur de français Samuel Paty le 19 octobre 2020 à Montpellier, France.

De même, Brahim Chnina, le père de l’élève, qui a assuré que Paty avait montré les caricatures, bien qu’elle ait révélé plus tard qu’elle n’était pas présente dans la salle de classe, fait également partie des accusés.

Un autre accusé est Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste qui, avec Chnina, a publié des vidéos sur les réseaux sociaux avant le meurtre qui a suscité la controverse ; et Priscilla Mangel, convertie à l’islam, qui a également posté des vidéos sur Twitter.

Pendant ce temps, trois autres adultes font face à des accusations de délits mineurs.

De même, six jeunes, qui avaient entre 14 et 15 ans à l’époque, sont jugés par un tribunal de la jeunesse parce qu’ils sont accusés d’avoir effectué un travail de surveillance dans l’école le jour du crime ou d’avoir identifié Paty au préalable avec la police. Meurtrier.

Sera également en vedette la fille de Brahim Chnina, qui a dit avoir vu les dessins animés en classe.

ABDOULLACH ANZOROV

Selon un rapport publié par l’Associated Press Agency le 17 octobre 2020, Anzorov, qui serait un suspect dans le meurtre du professeur d’histoire, a été abattu par la police après avoir commis le crime odieux.

Selon l’AP, le procureur antiterroriste français a déclaré à l’époque que les autorités qui avaient ouvert l’enquête sur le meurtre l’avaient fait. Samuel Patti Neuf suspects avaient été interpellés à Conflans-Sainte-Honorine, dont le grand-père de l’adolescente, ses parents et son frère de 17 ans.

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Selon l’AP, la police a déclaré que Paty avait discuté des caricatures du prophète islamique Mahomet avec sa classe, provoquant des menaces.

Dans sa note, l’AP a précisé que le procureur antiterroriste français Jean-François Ricard avait signalé qu’une enquête avait été ouverte sur le meurtre avec un motif terroriste présumé, et Ricard a également assuré qu’un message texte a été trouvé sur le téléphone du suspect du confesseur et une photo de la victime, ainsi qu’un compte Twitter nommé Abdoulah, où il a posté une photo de la tête décapitée quelques minutes après l’attaque avec le message :J’ai exécuté un des chiens de l’enfer qui a osé sacrifier Mohammed“.

UN PAYS choqué et émerveillé

Quelques jours après le meurtre du professeur français, des manifestants se sont rassemblés à travers le pays pour lui rendre hommage. Certains ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Je suis Samuel ».

Les participants de cet honneur se sont réunis dans les villes les plus importantes telles que Lyon, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Marseille, Lille et Bordeaux.

Pour sa part, Emmanuel Macron, président français de l’Université de la Sorbonne à Paris, a salué le professeur d’histoire comme le « visage de la république » dans un communiqué de l’AP, qui « croyait au savoir ».

« Samuel Paty… est devenu le visage de la république, notre volonté de détruire les terroristes, (d’éliminer) les islamistes et de vivre en communauté de citoyens libres dans notre pays‘ a déclaré Macron à l’époque.

AP rapporte longuement qu’une garde militaire d’apparat a transporté le cercueil de l’enseignant sur la terrasse pavée de la Sorbonne, où se tenait la messe devant sa famille et les membres du gouvernement ; lors de la cérémonie émouvante, qui comprenait des lectures dont un poème d’Albert Camus à son propre professeur.

Avec des informations des agences EFE, AFP et Associated Press.

Roselle Lémieux

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