Des milliers de personnes en France ont réclamé une augmentation de salaire un jour de grève

Des milliers de personnes manifestent pour de meilleurs salaires à Paris au milieu d’une grève nationale

La grève pour les augmentations de salaire, appelée par certains syndicats en France ce mardi, a eu une portée limitéemais menace de prolongernotamment dans le secteur du pétrole et de l’énergie, où il est ancré depuis des semaines, et dans les transports publics.

Le secrétaire général de Confédération générale des syndicats (CGT) et meneurs de la contestation, Philippe Martineza souligné sa principale revendication lors de la manifestation organisée à Paris : la question de les salairesC’est le « Priorité numéro un des Français ».

Des manifestants assistent à une grève à Paris Le slogan dit « Bruno Le Maire (ministre de l’économie), donnez-nous votre salaire ». (REUTERS/Benoît Tessier)

Martínez a réitéré son appel à l’augmentation du salaire minimum (L’objectif est réalisable 2 000 euros bruts par mois, contre 1 678,95 actuellement) et « l’indexation » des salaires restants au coût de la vie afin qu’ils ne perdent pas une partie de leur pouvoir d’achat « plus qu’urgent ».

Le dirigeant syndical a rappelé qu’aujourd’hui, où, selon la CGT, « près de 200 » manifestations ont été appelées dans tout le pays en plus des grèves, C’est la suite du 29 avril qui se poursuit depuis par des grèves sectorielles, notamment dans les raffineries.

Secrétaire général de la Confédération générale des syndicats (CGT) et leader de la contestation, Philippe Martínez (REUTERS/Benoit Tessier)
Secrétaire général de la Confédération générale des syndicats (CGT) et leader de la contestation, Philippe Martínez (REUTERS/Benoit Tessier)

Martinez a en outre affirmé que la grève continue et sans entrer dans les détails jusqu’à ce que les ouvriers aient fait une déclaration, il a laissé entendre que la mobilisation dans le secteur pétrolier et sur les chemins de fer pourrait se poursuivre.

« Si la discussion ne suffit pas, il faut aller plus loin »dit le dirigeant syndical. « Si on ne bloque pas, ils ne nous écouteront pas ».

Martínez a déploré les hauts et les bas des positions des membres du gouvernementaprès ce mardi le ministre de l’intérieur, Gérald Darmaninexhorter les employeurs à « augmenter les salaires si possible » car « il y a un problème salarial » en France.

L’un des aspects les plus visibles de la grève de ce jour a été, comme d’habitude, transport publicoù il y a eu des perturbations, mais nullement généralisées.

A Paris, il y a eu des affrontements isolés avec la police et des dégâts dans certains magasins.  (REUTERS/Benoît Tessier)
A Paris, il y a eu des affrontements isolés avec la police et des dégâts dans certains magasins. (REUTERS/Benoît Tessier)

Dans lequel les chemins de ferle plus grand impact s’est produit dans trains régionauxpuisque seulement la moitié circule, et aussi à proximité Paris (un quart des services habituels ont été supprimés sur certaines lignes) ou dans les bus de la capitale, car un tiers du total a été supprimé. Dans le métro, la situation était presque normale.

Comme c’est le cas depuis plus de deux semaines, Les grèves dans les raffineries et les parcs de stockage ont laissé près de 30 % des stations-service du pays sans ravitaillement d’au moins un type de carburant.

Le gouvernement français a annoncé qu’il utiliserait le jour de plus Mobilisation forcée des grévistes pour déverrouiller certains réservoirs de carburant.

Exactement, c’était ça quatre syndicats et plusieurs associations de jeunes qui ont appelé à la grève d’aujourd’hui ont fait déborder le vase. Ils étaient aussi immatriculés à Paris affrontements isolés avec la police et destructions.

Des manifestants réprimés par la police à Paris.  Hugo en partie légèrement blessé (REUTERS / Benoit Tessier)
Des manifestants réprimés par la police à Paris. Hugo en partie légèrement blessé (REUTERS / Benoit Tessier)

La grève, trois jours avant deux semaines de vacances scolaires, Cependant, il a eu un suivi inégal. Dans le secteur des transports, par exemple, la région parisienne a connu les chocs les plus importants, quoique modérés.

Cela a été annoncé par le ministère de l’Éducation à midi un peu plus de 6 % des enseignants s’étaient inscrits comme chômeurs.

environnement social tendu

La grève, rejetée par 49% des Français selon un sondage Elabe, touche à sa fin contexte social tendu et marque le début d’un automne et d’un hiver chauds pour l’impulsion réformiste du président Emmanuel Macron.

Une pancarte avec un portrait du président français Emmanuel Macron est affichée lors de la manifestation à Paris aux côtés d'un manifestant portant un masque représentant Bernard Arnault, président de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton (REUTERS/Benoit Tessier)
Une pancarte avec un portrait du président français Emmanuel Macron est affichée lors de la manifestation à Paris aux côtés d’un manifestant portant un masque représentant Bernard Arnault, président de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton (REUTERS/Benoit Tessier)

Ce Peur de perdre du pouvoir d’achat C’était la principale préoccupation des Français lors du dernier cycle électoral d’avril-juin, et l’appel à économiser l’énergie pour éviter les coupures hivernales raréfie l’ambiance.

Alors que la France commençait à tourner la page de la pandémie, la Russie a lancé une offensive en Ukraine, qui a coïncidé avec la réponse de Moscou aux sanctions occidentales Les prix de l’énergie et des aliments ont grimpé en flèche.

Durcis par la contestation sociale des « gilets jaunes », déclenchée par la hausse du prix de l’essence en 2018, le gouvernement libéral Macron n’a pas tardé à approuver des mesures pour limiter la hausse des prix de l’énergie.

Francela deuxième plus grande économie de l’Union européenne (UE), a enregistré le taux d’inflation harmonisé le plus bas de la zone euro en septembre, 6,2 % en glissement annuel, parmi d’autres économies comme l’Allemagne (10,9 %), l’Italie (9,5 %) et l’Espagne (9,3 %), selon Eurostat.

Mais pour les grévistes, il est nécessaire d’augmenter les salaires pour compenser l’augmentation.

La revendication d’un Une hausse de 10% des taux déclenche une grève chez le géant de l’énergie TotalEnergies lancé fin septembre et causé avec le rival déjà annulé Esso Exxon Mobilmanque de carburant.

Les grévistes de TotalEnergies rejettent l’accord de la majorité syndicale pour une augmentation de 7% en 2023, affirmant que l’entreprise est inadéquate plus de 10 000 millions de dollars de bénéfices au premier semestre 2022.

mais Macron refuse de prélever un impôt national sur ces « super profits ».

Son gouvernement s’y prépare même recourir à une méthode parlementaire controversée — « probablement » mercredi, selon son porte-parole — aussi éviter une hausse d’impôt sur les « super dividendes ». dans les grandes entreprises.

Mais avec cette étape le président risque de renforcer son image « autoritaire » Oui l’ambiance avant l’explosion de la réforme des retraites était tendue Début 2023, qu’il pousse résolument en avant.

(Avec des informations de l’EFE et de l’AFP)

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Gilles Samson

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