L'AEDP enquête sur Worldcoin, la société qui scanne vos iris en échange de cryptomonnaies

DOSSIER : Ricardo Macieira, directeur régional de Worlcoin en Europe, simule un scan de l'iris (REUTERS/Annegret Hilse)

L'Agence espagnole de protection des données (AEPD) analyse quatre plaintes liées au traitement des données de l'entreprise Pièce du monde. La société propose des jetons Iris aux citoyens pour recevoir des informations de leur part en échange de crypto-monnaie. Les quatre partis viennent de la Communauté de Madrid et de Catalogne, communes où elle a installé des centres opérationnels, et sont actuellement « en phase d'analyse ».

Worldcoin est une société fondée en 2019 par Sam Altmann, PDG d'OpenAI, la société mère de ChatGPT. Leur objectif est de créer un réseau financier et identitaire mondial basé sur des « tests de personnalité », a expliqué le fondateur dans un communiqué. Worldcoin offre aux citoyens la possibilité de scanner leurs iris et Remettez vos données biométriques en échange de crypto-monnaie (WLD), qui est « accepté simplement parce que l’on est humain ».

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Cette offre était particulièrement attractif pour les adolescentsComme l'ont signalé plusieurs utilisateurs sur les réseaux sociaux, l'âge du consentement pour l'utilisation des données personnelles est de 16 ans et plus. Actuellement c'est Worldcoin également enquêté par le régulateur financier allemand BaFin pour avoir proposé des services financiers en Allemagne sans disposer des autorisations nécessaires, selon l'EFE. L'entreprise mène également des enquêtes en cours Kenya (où la cessation de ses activités a été ordonnée), Argentine et France.

L'association de consommateurs et d'utilisateurs CECU a alerté il y a quelques mois les citoyens sur les risques liés à la transmission de nos données biométriques. Comme ils l'expliquent, le choix du scanner de l'iris n'est pas une coïncidence, car c'est le cas petite erreur statistique (une erreur pour 100 milliards de scans).

Worlcoin promet dans sa politique de confidentialité que « les utilisateurs ne sont pas tenus de fournir des informations personnelles pour s'inscrire ». Pas d'e-mails, de numéros de téléphone, de profils sociaux ou de noms. Tout est facultatif. » Et il précise qu'« aucune des données collectées, y compris les images prises par l'Orb, n'a été ou ne sera vendue. » Cependant, le CECU a mis en garde contre cela. En transmettant des données biométriques, « nous partageons déjà des informations à caractère personnel et extrêmement sensibles ».« . « Il s'agit de données uniques », soulignent-ils dans un communiqué, ce qui les rend extrêmement dangereuses. « Si les données biométriques sont volées ou remplacées, nous ne pouvons pas les modifier (…). « Nous ne pouvons fondamentalement pas changer les traits de notre visage ou nos iris. »

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Le CECU a mis en garde contre la transmission de ces données pourrait être utilisé de manière inappropriéeet que le scanner de l'iris pourrait mettre les gens en danger risque accru de surveillance et de contrôle. « Parce que ces informations sont propres à chaque individu, elles pourraient permettre d’identifier des individus sans leur consentement. »

*Avec informations de l'EFE

Gilles Samson

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