Le conflit avec les agriculteurs déclenche une crise politique entre la France et l’Espagne

Les manifestations des agriculteurs français visant à bloquer les abords de Paris ce lundi se poursuivent Vérifiez les importations de fruits et légumes espagnols Les allégations de concurrence déloyale de la part des productions espagnoles ont également créé un fossé entre les gouvernements français et espagnol. Concrètement, le ministre de l’Agriculture, Luis Planas, a refusé les déclarations du nouveau Premier ministre français Gabriel Attal de « concurrence déloyale » contre des pays européens comme l’Espagne ou l’Italie. Elle rejette également les attaques contre des camions espagnols qui ont eu lieu ces derniers jours.

Concrètement, Planas a rappelé que « nous sommes dans l’Union européenne et donc Les normes de production marketing sont similaires « Nous les appliquons de la même manière dans tous les États membres et dans tous les États membres. En ce sens, le ministre a exclu un avantage concurrentiel et l’a réitéré ». « Les mêmes règles qui s’appliquent en France s’appliquent également en Allemagne et en Espagne. »au Portugal, en Italie, aux Pays-Bas et dans les autres États membres. » En ce sens, le ministre de l’Agriculture a également défendu la qualité de tous les produits agricoles : « S’il s’agit de nos fruits et légumes, alors ce sont tous les produits agricoles et alimentaires. » Cela en Europe, et cela constitue également la priorité absolue dans de nombreux pays du monde, est précisément dû au travail de nos agriculteurs et éleveurs ainsi que des industries agricoles et alimentaires en leur faveur. Qualité et compétitivitéet pour aucune autre raison », a-t-il souligné.

Selon des médias français comme Le Monde, le gouvernement français annoncera un paquet de mesures dans les prochaines heures et avancera sa réunion hebdomadaire à ce lundi. En revanche, selon ce journal, les agriculteurs français ont déjà construit les grands axes routiers près de Paris « environ. 800 tracteurs » Une trentaine de quartiers et 16 autoroutes sont concernés. L’exécutif parisien a déployé un dispositif spécial composé de 15 000 gendarmes pour éviter de bloquer l’accès à la capitale.

Transporteur : 12 millions de pertes quotidiennes

Les opérateurs de réseaux, quant à eux, gèrent également leurs propres numéros. L’Association espagnole du transport de marchandises (CETM) estime les pertes quotidiennes à environ 12 millions d’euros est née des protestations des agriculteurs français. Ensemble, ils ont précisé certaines choses 20 000 camions Ils traversent quotidiennement la frontière avec la France et les pertes s’élèveraient à 600 euros par jour. Ce qui porte le nombre total évoqué à 12 millions. En tout cas, ils ont indiqué qu’ils n’avaient « aucune connaissance » des mesures que prendrait le gouvernement espagnol.

FEPEX : « irrecevable et infondée »

L’association qui regroupe les exportateurs espagnols de fruits et légumes, FEPEX, possède le label «Des actes de protestation « inadmissibles et injustifiés » Les agriculteurs français contre la production espagnole de fruits et légumes avec des attaques sur les échanges de transport avec les marchandises espagnoles. En ce sens, ils ont rappelé que l’Espagne est également un important importateur de produits français. Les pommes de terre à elles seules ont importé 809 239 tonnes en 2022. De plus, cette association critique ce comportement alors que les productions espagnoles sont soumises à la même réglementation européenne « alors que c’est le cas ». « La France est le premier importateur de fruits et légumes du Maroc. »

En ce sens, ils ont estimé que les importations communautaires de ces produits en provenance de ce pays d’Afrique du Nord ont atteint 1.540.851 tonnes en 2022, dont 776.839 tonnes 50% ont été importés de France, selon Eurostat. « La France est également le deuxième État membre qui importe le plus en provenance de pays non européens », affirme la FEPEX.

Comme les jours précédents, la FEPEX a également exprimé sa solidarité avec les manifestations dans les campagnes françaises, soulignant qu’elles partagent de nombreux problèmes liés à la manifestation. Mise en œuvre de politiques agricoles européennes telles que le « European Green Deal » . Ils réclament notamment des changements dans le domaine des produits phytopharmaceutiques « tant qu’aucune mesure de réciprocité vérifiable ne sera appliquée dans les pays tiers fournisseurs de l’Union européenne (UE) ». Ils ont également souligné qu’ils faisaient écho aux réflexions de leurs collègues français sur « une accumulation de normes, un manque de réflexion sur la souveraineté alimentaire et le manque de décisions cohérentes avec les discours.

Les coopératives exigent la protection des produits espagnols

De son côté, le président de Cooperativas Agro-Alimentarias Ángel Villafranca l’a expliqué dans son discours à la conférence de Promarca. « Le monde devient moins globalisé et ferme de plus en plus ses frontières avec des tarifs douaniers » Il a cité en exemple les déclarations du Premier ministre français Gabriel Attal. Il a également appelé l’exécutif de Pedro Sánchez « à ne pas rester indifférent » face aux affirmations du gouvernement français accusant les produits de pays comme l’Espagne de concurrence déloyale.

Adrien Richard

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