Le Parlement français approuve enfin la prolongation du passeport santé

Premier changement :

Une commission parlementaire mixte a donné son approbation finale au projet après que le Sénat a apporté un certain nombre de modifications au texte initial du gouvernement. Avec la nouvelle réglementation, qui vise à lutter contre la progression de la pandémie, le certificat sanitaire sera prolongé et les proches aidants et les agents de santé seront obligés de se faire vacciner.

Les Français doivent utiliser un laissez-passer d’hygiène à partir du mois d’août. Le Parlement a finalement approuvé le projet de loi présenté par le gouvernement d’Emmanuel Macron, après avoir introduit une série d’amendements et plusieurs jours de débats à l’Assemblée nationale et au Sénat. En l’absence de contrôle définitif par la Cour constitutionnelle, le pouvoir exécutif est assuré d’une victoire majeure dans sa lutte pour avoir le plus grand nombre possible de populations vaccinées.

Les négociations n’ont pas été faciles. Le parti d’Emmanuel Macron – La República en Marcha – a la majorité à l’Assemblée nationale, où il a réussi à approuver le texte quasi original proposé par le gouvernement, mais la faction conservatrice Los Republicanos domine au Sénat. Cette formation politique était pour un laissez-passer sanitaire, mais sans autant de restrictions sur les non-vaccinés.

Non vaccinés, bars et restaurants interdits

Enfin, après négociations, il a été convenu que le laissez-passer sanitaire sera obligatoire pour toutes les personnes souhaitant fréquenter les bars, restaurants et terrasses. Ce dernier point a été modifié par les sénateurs mais finalement réintroduit en commission mixte. L’un des points les plus importants est l’interdiction des déplacements longue distance en transports en commun (bus, train et avion) ​​pour les personnes non vaccinées.

Ces restrictions réduisent pratiquement la vie nocturne des personnes non vaccinées et s’ajoutent à celles déjà en place qui n’autorisent l’accès aux musées, théâtres et concerts qu’à ceux qui ont deux doses de vaccin. Seuls les centres commerciaux sont autorisés à ouvrir à tous, bien que la loi donne aux autorités régionales le pouvoir d’imposer des restrictions si elles le jugent nécessaire.

Le laissez-passer sera également étendu à toute personne pouvant démontrer qu’elle a vaincu la maladie au cours des six derniers mois et à celles qui ont choisi de se soumettre à un test de diagnostic avant d’entrer dans ces locaux.

Délais pour différents groupes de population

Un autre point de discorde entre les députés et les sénateurs était la validité que devrait avoir la carte santé. Les premiers ont convenu qu’il devrait être en vigueur au moins le 31 décembre, conformément à ce qui avait été annoncé par le gouvernement, mais les seconds ont assuré qu’il le serait jusqu’au 31 octobre. Finalement, la date sera le 15 novembre et après cela, une nouvelle prolongation devra être votée au Parlement.

Concernant les données, il a également été précisé jusqu’à quel jour les personnes de moins de 18 ans ne sont pas obligées de les utiliser. Ce groupe démographique ne devrait pas le prendre avant le 30 septembre, car il sera vacciné plus tard. De plus, les personnes de plus de 16 ans sont libres de choisir de se faire vacciner ou non, et celles de moins de cet âge n’ont besoin que du consentement parental.

Un autre point de discorde était l’obligation du secteur de la santé de se faire vacciner. On estime que 80 % des toilettes l’ont déjà fait, mais les autorités considèrent les 20 % restants comme dangereux. Parmi les sanctions possibles contre les travailleurs qui ne veulent pas être vaccinés, le licenciement immédiat a été proposé, mais une pénalité temporaire d’emploi et de salaire n’est imposée que dans les cas les plus graves.


Les dates fixées sont le 15 septembre pour la première dose et le 15 octobre pour la seconde. Comme les agents de santé, les autres professions qui travaillent avec le public doivent être vaccinées. Sinon, ils risquent des amendes pouvant aller jusqu’à 3 750 euros et même une plainte pénale de six mois de prison.

Le certificat sanitaire est déjà noté dans les données de vaccination

La principale raison de proposer ce passeport était la réactivation des dates de vaccination des dernières semaines. La tendance a montré une nette stagnation avant d’atteindre 60% de la population vaccinée, ce qui pourrait être dangereux compte tenu de la sécurité sanitaire et des nouvelles variantes du virus.

Depuis l’annonce du certificat, plus de quatre millions de Français ont opté pour la vaccination. Une accélération significative ces deux dernières semaines qui a déjà permis plus de 40 millions de doses, célébrée par Emmanuel Macron sur Twitter. « Tous ensemble, nous vaincrons le virus. Nous continuerons ! », a écrit le dirigeant dans son récit.

En pleine escalade des infections, les autorités visent à vacciner 50 millions de Français d’ici fin août. Ce chiffre serait un succès en raison du grand scepticisme d’une partie de la population envers les vaccins. Le pays possède l’un des mouvements anti-vaccination les plus puissants d’Europe et ce week-end plus de 160 000 personnes se sont déplacées pour protester contre les mesures sanitaires.

Avec EFE et Reuters

Malgier-Favager

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