Paris réitère ses « inquiétudes » face à la détention de deux ressortissants français au Nicaragua

Le gouvernement français a réitéré ce jeudi 13 octobre ses « préoccupations » face à la détention arbitraire des citoyennes françaises Jeannine Horvilleur Cuadra, 63 ans, et de sa fille Ana Álvarez Horvilleur, 43 ans, détenues en captivité depuis le 13 octobre. Prison de torture « El Nuevo Chipote ».

Selon l’agence de presse euronewsUn porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Paris a déclaré que la France avait demandé l’autorisation de visiter les désormais prisonniers politiques, mais que les autorités nicaraguayennes n’avaient pas encore répondu.

Jeannine Horvilleur Cuadra et sa fille Ana Álvarez Horvilleur, de nationalité nicaraguayenne et française, ont été arrêtées par la police d’Ortega alors qu’elles recherchaient la figure de l’opposition Javier Álvarez Zamora, respectivement mari et père, qui ont réussi à quitter le Nicaragua pour travailler à l’international afin de demander une protection.

Nouvelles liées : Ortega accuse 13 opposants et proches de « complot » et de « fausses nouvelles ».

La dictature nicaraguayenne accuserait la mère et la fille de « complot en vue de porter atteinte à l’intégrité nationale » et de « diffusion de fausses nouvelles », des crimes qu’Ortega et Murillo ont utilisés pour emprisonner plusieurs dirigeants de l’opposition.

Javier Álvarez avec sa fille Ana Álvarez, qui reste emprisonnée sur ordre du régime d’Ortega

Javier Álvarez a déclaré à Reuters que sa fille et sa femme avaient été arrêtées pour l’avoir agressé. « Ils ont été arrêtés pour se venger de ne pas m’avoir trouvé », a-t-il déclaré.

La France a dénoncé les autorités du régime pour ne pas avoir répondu à une demande formulée il y a près d’un mois pour vérifier l’état de santé des prisonniers politiques.

« Le gouvernement nicaraguayen a refusé de fournir des informations à Paris, selon un responsable français proche du dossier », a publié Euronews.

Le régime a lancé une nouvelle chasse aux opposants, arrêtant des dirigeants d’organisations politiques, des militants et des opposants, mais aussi des membres de familles d’exilés pour menaces et harcèlement à leur encontre.

Manon Rousseau

"Drogué passionné de bacon. Fier ninja de la culture pop. Analyste d'une humilité exaspérante. Passionné de télévision. Fan de voyages depuis toujours."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *