PARIS

Plus de 120 personnes ont été arrêtées en France mercredi soir après que les législateurs ont dénoncé les « violences raciales » contre les Marocains après la victoire de la France en demi-finale de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar.

Environ 10 000 policiers avaient été mobilisés à travers le pays par crainte d’éventuelles émeutes, dont 5 000 dans et autour de Paris seulement.

Malgré les mesures, les supporters marocains ont fait face à des attaques verbales et physiques de la part de certains groupes d’extrême droite alors que des célébrations de masse ont éclaté à travers le pays après que la France a battu le Maroc 2-0.

Au moins 115 personnes ont été arrêtées à Paris et dans les environs, ont rapporté les médias locaux.

Parmi eux se trouveraient 40 suspects d’extrême droite tentant d’atteindre les Champs-Elysées, où la plupart des fans se rassemblaient.

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Des violences ont également été enregistrées dans les grandes villes comme Lyon, Nice et Montpellier.

Au moins six personnes, dont deux membres d’un groupe d’extrême droite, ont été arrêtées après une bagarre entre supporters rivaux à Lyon, ont rapporté les médias.

Voir également: Avant le match Maroc-France, une grande chaîne de télévision israélienne avait titré « Nous sommes tous des Marocains » sur sa première page.

Le député français Thomas Portes a condamné les « attaques planifiées » et les « violences racistes » contre les supporters marocains.

« Nous sommes au bord d’un drame. Il faut réagir », a-t-il écrit sur Twitter.

Antoine Leaument, également député, a souligné sur le réseau social que des « fascistes… aux propos racistes » s’en sont pris à des supporters marocains à Nice.

« Le racisme est un crime », a-t-il déclaré, appelant à ce que les auteurs soient punis conformément à la loi française.

*Aicha Sandoval Alaguna a contribué à la rédaction de cette note.

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