La troisième vice-présidente et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera, a assuré ce vendredi que dans les négociations avec la France pour mettre en place des corridors énergétiques, il n’y a « pas d’autres alternatives » que celle baptisée BarMar (tube sous-marin entre Barcelone et Marseille).
Concernant ce corridor d’énergie sous-marine verte (en particulier l’hydrogène vert) et une alternative au MidCat déjà sorti, Ribera a déclaré à Antena 3 que le gouvernement avait conclu « que la meilleure chose et la chose la plus rapide est de ne pas renoncer à la France et à l’hydrogène, qui est produit en Espagne, atteint le « squelette » de l’Europe.
Concernant le BarMar, le ministre a reconnu que « des choses importantes » restent à déterminer, citant comme « essentiels » les équipements techniques requis et les propositions concrètes des entreprises de construction sur le tracé, le calendrier, les budgets et les conditions de protection de l’environnement.
« Nous devons nous attaquer à tout cela maintenant », a souligné Ribera, déclarant qu’une fois les orientations du corridor BarMar présentées, « nous pouvons le présenter comme un projet d’intérêt commun et donc le financer ». Budget européen.
Le chef de la transition écologique a admis qu’il restait « des mois passionnants » en raison des préparatifs de BarMar et de l’établissement d’un calendrier pour ce projet sous-marin, et a informé que le gouvernement espère le finaliser en décembre avant la réunion hispano-portugaise de Alicante (8 et 9 décembre), coïncidant avec la célébration du Sommet euro-méditerranéen.
Hier jeudi, le Premier ministre Pedro Sánchez et le Premier ministre portugais António Costa ont rencontré le président français Emmanuel Macron à Bruxelles, où ils ont convenu de remplacer le gazoduc MidCat par l’interconnexion énergétique des Pyrénées, pour un corridor d’énergie verte reliant Barcelone et Marseille.
Quant au « plafond flexible » sur les prix du gaz proposé par le Conseil européen, Ribera a décrit cette idée lors du sommet des ministres de l’énergie à Luxembourg comme « une orientation que nous devons développer la semaine prochaine ».
À cet égard, Ribera a qualifié les propositions du Conseil européen d' »intéressantes » et a recommandé à cet organe « d’affirmer son éligibilité à l’approvisionnement en gaz et de fixer une politique de prix que l’UE est prête à payer ».
« L’Europe ne semble pas prête », a-t-il dit, « à acheter du gaz à n’importe quel prix et il est important d’introduire un prix maximum ».
En ce sens, le leader de la transition verte a reporté à mardi prochain lors du Conseil européen de l’énergie l’occasion de « finaliser certaines propositions et dans d’autres cas pousser pour que le Conseil nous apporte des propositions avant la fin de l’année ».
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