Selon l’ECDC, 20 455 cas de monkeypox ont déjà été signalés en Europe

En Europe et jusqu’au 11 octobre 2022 ont été signalés 20 455 cas confirmés de monkeypox (MPX)selon le dernier rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Les cinq pays qui ont signalé le plus de cas depuis le début de l’épidémie sont : l’État espagnol (7 239), France (4 042), Allemagne (3 651), Pays-Bas (1 223) et Portugal (929). Des décès ont été signalés en Espagne (2), en Belgique (1) et en République tchèque (1).

Les taux de déclaration cumulés les plus élevés étaient notifiées en Espagne, au Portugal et au Luxembourg. Si l’on exclut les données des trois dernières semaines, qui peuvent être incomplètes, le taux de notification à 7 jours était le plus élevé au cours de la semaine 38 (19-25 septembre) en Espagne, en Irlande et en Belgique.

Pendant Cette semaine, 15 pays ont signalé une diminution des taux de notification. Les baisses les plus importantes ont été observées en Croatie, en République tchèque et en Estonie. Deux pays (Danemark et Irlande) ont signalé une augmentation des taux de signalement.

risque

Selon la dernière évaluation des risques de l’ECDC le risque global est considéré comme modéré pour les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels et faible pour la population générale. La probabilité d’une propagation ultérieure du MPX dans les réseaux de personnes ayant plusieurs partenaires sexuels dans l’Union européenne et l’Espace économique européen est estimée élevée et la probabilité de propagation du MPX dans la population générale est estimée comme très élevée.

La détection précoce, l’isolement, la recherche efficace des contacts et des stratégies de vaccination spécifiques sont essentiel pour lutter efficacement contre cette épidémie. « Il est important de soutenir toutes les actions de réponse par de solides efforts de communication des risques et d’engagement communautaire et de sensibiliser les professionnels de la santé », a déclaré l’ECDC.

Le nombre de cas de MPX est en baisse depuis fin juillet. Les efforts de communication des risques et l’engagement communautaire qui ont entraîné des changements de comportement, ainsi que la fin de la saison estivale des événements, les vaccinations et l’augmentation des niveaux d’immunité, ont été identifiés comme des facteurs clés contribuant à cet effet.

Manon Rousseau

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