Selon une étude, les citoyens du Brésil, de la France et des États-Unis renonceraient à voter si leurs revenus triplaient.

20/11/2011 VOTE, VOTE, BOX SOCIETY CASTILLA-LA MANCHA ESPAGNE EUROPE

Des études menées par l'Université de Barcelone (UB) et l'Université de Princeton aux États-Unis ont montré que les citoyens du Brésil, de la France et des États-Unis ne renonceraient « seulement » à des élections libres que si leurs revenus étaient triplés. L’objectif est d’évaluer la valeur de la démocratie dans ces pays, et les résultats montrent un niveau élevé de soutien populaire à leurs institutions démocratiques, en tenant compte du fait qu’il s’agit de pays où « les hommes politiques aux traits autoritaires ont atteint un niveau considérable d’influence ». popularité», rapporte l'UB dans une publication ce mercredi. L’étude, publiée dans la revue PNAS, s’appuie sur des enquêtes menées en France, au Brésil et aux États-Unis et conclut que « la démocratie ne doit pas être mise en danger à la fois par le mécontentement des citoyens et par d’éventuelles actions de minorités non démocratiques ». Les chercheurs ont assuré : « Bien qu’il existe une minorité autoritaire dans les trois pays, la formation d’une majorité non démocratique – qui fournirait plus de revenus ou d’autres biens – est très improbable. » L’étude intervient dans un contexte où des recherches récentes montrent processus de renversement des garanties et des pratiques démocratiques initiés par des responsables démocratiquement élus. « PRIX DE LA DÉMOCRATIE » Dans cette optique, les chercheurs ont développé une méthodologie basée sur des enquêtes menées auprès de 2 000 participants de chacun des trois pays, dans lesquelles ils n'ont pas posé de questions directes mais ont plutôt demandé aux répondants d'évaluer différentes sociétés qui se concentrent sur différentes manières de distinguer. . aléatoirement dans des caractéristiques telles que le niveau de développement économique, l’inégalité des revenus, la démocratie ou le système de santé. Ils ont utilisé ces notes pour déterminer le « prix de la démocratie » en termes d'autres caractéristiques, et la sélection des pays (Brésil, France et États-Unis) a permis différents niveaux de développement économique et politique, selon les chercheurs qui analysent les institutions. Les résultats suggèrent que les revenus des citoyens devraient être triplés pour qu'ils puissent renoncer à des élections libres et que « cela représente une compensation bien plus importante que ce qu'ils exigent pour renoncer à d'autres biens collectifs ». SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIQUE Selon l'enquête, le seul bien dont le prix se rapproche de celui de la démocratie est celui d'un système de santé publique : il faudrait que les recettes doublent pour que les Français, par exemple, y renoncent. Bien que les chercheurs aient découvert une minorité qui préférerait ne pas vivre en démocratie, quelles que soient les autres caractéristiques de la société, ils notent également qu'il existe une « forte majorité majoritaire pro-démocratie qui aurait besoin d'une compensation financière importante pour vivre ». .»

Manon Rousseau

"Drogué passionné de bacon. Fier ninja de la culture pop. Analyste d'une humilité exaspérante. Passionné de télévision. Fan de voyages depuis toujours."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *